2 mars 2017 - 00:00
Alliantis Métal déclare faillite
Par: Le Courrier
L’entreprise valoise Alliantis Métal, fondée en 2007, vient de déclarer faillite.

L’entreprise valoise Alliantis Métal, fondée en 2007, vient de déclarer faillite.

L’entreprise valoise Alliantis Métal, fondée en 2007, vient de déclarer faillite.

L’entreprise valoise Alliantis Métal, fondée en 2007, vient de déclarer faillite.

Fondée en 2007, l’entreprise valoise Alliantis Métal, spécialisée dans la fabrication robotisée de composantes métalliques, vient de déclarer faillite. Une cinquantaine de personnes perdent ainsi leur emploi. 


Selon les documents fournis par le syndic de faillite Roy Métivier Roberge, l’entreprise située sur la rue Roger affichait un actif de 5 018 384 $ (dont l’immeuble, les machines, l’outillage et l’installation) et un passif de 6 293 639,71 $, pour un déficit total de 1 275 255,71 $. 

Parmi les créanciers non garantis, le plus important est CBR Laser inc., de Plessisville, avec une réclamation de 1 570 935 $. On retrouve également dans cette liste, entre autres, Desjardins-Innovatech, de Sherbrooke (183 687.58 $), l’Agence du revenu du Québec (154 828 $), Podium Trailers (122 477,31 $), FBL Comptables agréés (101 652,73 $) et la SADC de la région d’Acton (89 800 $). Le total de ces réclamations s’élève à 2 845 199,05 $.

Quant aux réclamations garanties on retrouve notamment la Banque du développement du Canada (1 392 000 $, pour l’édifice et le terrain), Investissement Québec (1 118 798 $), CBR Laser (800 000 $), le CLD région d’Acton Vale (77 000 $) et la Ville d’Acton Vale (taxes foncières totales de 51 973,50 $).

Le dépôt de la cession a été effectué le 20 février. La première assemblée des créanciers aura lieu le 13 mars, à Saint-Hyacinthe. 

Les clients d’Alliantis Métal provenaient principalement des secteurs industriel, récréatif, médical, du transport et de l’énergie. En 2013, une aide financière de 317 500 $, versée par l’Agence de développement économique du Canada, a permis à l’usine d’acquérir des équipements de découpe au laser afin d’améliorer sa productivité. 

Son propriétaire, Claude Mayer, a auparavant opéré l’entreprise Camoguid, qui avait éprouvé de sérieuses difficultés lorsque BRP décida de faire affaire avec des sous-traitants mexicains. Le Fonds de solidarité FTQ avait toutefois versé 1,8 million $, en 2007, afin de participer à la relance de la compagnie rebaptisée alors Camoguid Évolution. 

Éric Thibodeau, directeur général de la SADC d’Acton, souhaite une transition satisfaisante pour les personnes et les familles affectées par la situation.

« Au cours des derniers jours, nous avons eu des contacts avec la direction de l’entreprise pour évaluer les options et les impacts à la suite de la fermeture. D’autres rencontres sont également prévues. Présentement, les membres de l’équipe de la SADC s’affairent à prendre contact et à accompagner les entreprises directement affectées par cette fermeture afin de limiter les effets négatifs de cette annonce », dit-il. 

 René Pedneault, directeur du service de développement économique et local à la MRC d’Acton, a également une bonne pensée pour les employés qui perdent ainsi leur poste.

« Nous collaborerons avec Emploi-Québec afin que ces gens puissent se replacer dans d’autres entreprises, idéalement en région. C’était des employés très qualifiés », mentionne-t-il.

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