13 mars 2014 - 00:00
Cher Menteur
Amitié et romance d’une correspondance
Par: Le Courrier
Albert Millaire et Louise Marleau se retrouvent dans cette comédie épistolaire qui relate les hauts et les bas de 40 ans d'amitié durable entre le dramaturge George Bernard Shaw et l'actrice Béatrice Stella Campbell.

Albert Millaire et Louise Marleau se retrouvent dans cette comédie épistolaire qui relate les hauts et les bas de 40 ans d'amitié durable entre le dramaturge George Bernard Shaw et l'actrice Béatrice Stella Campbell.

Albert Millaire et Louise Marleau se retrouvent dans cette comédie épistolaire qui relate les hauts et les bas de 40 ans d'amitié durable entre le dramaturge George Bernard Shaw et l'actrice Béatrice Stella Campbell.

Albert Millaire et Louise Marleau se retrouvent dans cette comédie épistolaire qui relate les hauts et les bas de 40 ans d'amitié durable entre le dramaturge George Bernard Shaw et l'actrice Béatrice Stella Campbell.

Albert Millaire et Louise Marleau nous transportent au début des années 1900, dans la peau du célèbre dramaturge anglais George Bernard Shaw et de la populaire actrice Béatrice Stella Campbell, avec Cher Menteur, un spectacle intimiste mettant en lumière la relation d'amitié de deux complices par le biais d'une correspondance qui s'échelonne sur 40 ans.

Un défi intéressant piloté par les Productions Jean-Bernard Hébert, de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le vendredi 14 mars à 20 h« Si l’on tentait de situer cette histoire au Québec, ça serait pareil comme si Michel Tremblay et Rita Lafontaine venaient sur scène raconter leur 40 ans de complicité », explique le directeur artistique Jean-Bernard Hébert.

C’est un projet qui intéressait le producteur depuis bien longtemps déjà. Albert Millaire et Louise Marleau ne s’étaient pas retrouvés au théâtre depuis bien longtemps quand ils ont entrepris de créer ce spectacle qui n’a rien à voir avec la vie de famille ou encore avec les conjoints. Une histoire d’amitié, avec ses hauts et ses bas, derrière laquelle se camoufle le drame existentiel d’un amour impossible. « La correspondance entre George Bernard Shaw et Béatrice Stella Campbell, alias Mme Patrick Campbell, est entamée en 1899 et se termine à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, relate le directeur artistique. À travers ces échanges qui sont lus et joués par nos deux comédiens, on découvre tranquillement qu’un amour impossible se cache dans ces échanges poétiques. »« Ils vont se chicaner, se réconcilier, se battre, s’enticher l’un de l’autre. D’ailleurs, Mme Campbell est amoureuse de l’esprit de George Bernard Shaw et que lui est amoureux d’elle, de la pointe des orteils à la racine des cheveux. Et combien d’amitiés et d’amours sont comme ça de nos jours! »Plus les années passent et plus la carrière de George Bernard Shaw est florissante, tandis que Mme Campbell, elle, termine sa vie à jouer dans des théâtres d’été avec des cachets très peu intéressants. George Bernard se vante presque même que l’argent coule à flots dans ses poches. C’est là que la production a poussé l’analogie de la pièce et a tenté de comprendre ce qui a poussé Jean Cocteau à traduire la pièce.« Je suis certain que quand Cocteau en a fait l’adaptation, il a tout de suite pensé à Jean Marais, parce que ce n’est qu’après sa mort qu’il a réalisé tout l’amour que Jean Marais avait pour lui. »Cher Menteur est en tournée depuis le 15 février à travers la province. L’équipe est même de retour de Toronto où elle a joué au Théâtre Français de Toronto. La production sera de passage à Saint-Hyacinthe le 14 mars à 20 h. Pour se procurer des billets par internet, www.centredesarts.ca ou par téléphone au 450 778-3388.

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