21 janvier 2016 - 00:00
Élection dans Saint-Sacrement
Annie Pelletier fait le saut
Par: Benoit Lapierre
Annie Pelletier, candidate à l’élection partielle dans Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Annie Pelletier, candidate à l’élection partielle dans Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Annie Pelletier, candidate à l’élection partielle dans Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Annie Pelletier, candidate à l’élection partielle dans Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorsqu’elle a appris que Brigitte ­Sansoucy allait quitter la politique ­municipale à la suite de sa victoire aux élections fédérales, Annie Pelletier ne s’imaginait pas prendre sa place au conseil comme représentante du district Saint-Sacrement.

« Mais je recevais beaucoup d’appels de gens qui me demandaient : « Annie, te présentes-tu? » Ils me voyaient au conseil municipal à cause de mon ­expérience à la Commission scolaire, mais moi, je ne m’y voyais pas vraiment, jusqu’à ce que mon nom apparaisse dans les rumeurs du COURRIER. Là, j’y ai réfléchi réellement », raconte cette ­commissaire qui, après avoir tâté bien des dossiers à la Commission ­scolaire, se sent prête à s’attaquer à ceux de la municipalité.

Âgée de 49 ans et mère d’une fille de 16 ans, Mme Pelletier est souscriptrice principale en entreprise chez Intact ­Assurance. Elle demeure dans le district La Providence, mais possède une maison qu’elle loue dans le district ­Saint-Sacrement. Elle ne croit pas que les électeurs choisissent leur candidat selon l’endroit où ils habitent dans la ville. « Bien des gens qui ont voté pour ­Brigitte Sansoucy à la dernière élection ne savent pas qu’elle demeure à Saint-Thomas-d’Aquin. Il y a aussi des gens qui pensent encore que seuls les propriétaires ont le droit de voter aux élections municipales. Ça fait partie de l’éducation à la démocratie que je fais dans mon porte-à-porte. »

En tant que « Maskoutaine pure laine », Annie Pelletier dit posséder une idée ­précise des questions qu’elle aimerait approfondir au conseil municipal. Parmi elles se trouve le vieux dossier des déficiences du réseau routier autour du cégep de Saint-Hyacinthe. « Le ­développement de la biotechnologie à Saint-Hyacinthe, c’est aussi très ­important pour moi, tout comme la ­réalisation du tunnel Casavant : c’est quelque chose qui m’interpelle », ­souligne la candidate. Au coeur du réseau routier local, quelque chose la fatigue dans la pointe formée des rues Sainte-Anne et Saint-Joseph, mais elle n’en dit pas plus. « Je ne vais pas vous ­dévoiler toutes mes idées maintenant », lance-t-elle.

Ébranlée par la disparition de l’hôtel des Seigneurs et de son centre des congrès, Mme Pelletier approuve ­totalement le projet de remplacement qui est sur la table. « Les élus y ont ­réfléchi, et j’accepte leur décision. Comme conseillère, j’aurai à assurer la continuité de ce dossier. C’est un très beau projet », poursuit Annie ­Pelletier.

Et face au phénomène du vieillissement de la population, elle se dit aussi ­favorable à une accélération du ­développement résidentiel, une autre position qui est de nature à réjouir le maire Claude Corbeil. « Il faut créer un équilibre entre les aînés et les jeunes », estime-t-elle.

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