Ceux-ci s’articulent autour des thèmes de la santé, de l’éducation et de l’environnement puisque ce sont les « éléments récurrents » qu’abordent les citoyens, selon elle. En santé, elle souhaite « promouvoir l’activité physique » dans une perspective de prévention puisque le gouvernement a déjà lancé le projet de rénovation de l’hôpital Honoré-Mercier. Elle s’engage à tout faire pour développer une piste cyclable reliant Saint-Hyacinthe à Granby ou à Drummondville.
En éducation, Mme Pelletier veut « promouvoir le développement et l’accessibilité des maternelles quatre ans en milieu défavorisé », tout en laissant aux parents le soin de choisir entre ce modèle ou le CPE. Elle prône ainsi le « libre-choix sans désavantage pécunier », a-t-elle résumé. « L’éveil à la diversité passe par l’apprentissage en bas âge lors des contacts avec les autres », a-t-elle commenté.
En environnement, ses efforts porteront en priorité sur l’amélioration de la qualité de l’eau de la rivière Yamaska, qu’elle qualifie de « mal-aimée de notre région ». Pour ce faire, Mme Pelletier compte appuyer les démarches des acteurs locaux et environnementaux, comme les comités de bassins versants, dans la mise en place « d’outils de sensibilisation et de protection de ce cours d’eau ». « Notre rivière a longtemps manqué d’amour et je lui en donnerai », a-t-elle déclaré.
Sur une note plus personnelle, Mme Pelletier souhaite favoriser l’implantation de « potagers autonomes » dans la région en collaborant avec la commission scolaire et les organismes communautaires. Elle souhaite en effet que poussent des jardins ou des potagers « pour les plus défavorisés et les élèves dans leurs écoles ou près de leurs écoles ». Louant l’initiative citoyenne des « jardins de rue », Annie Pelletier souhaite pour sa part « proposer la technologie OGarden aux intervenants », s’inspirant de cette entreprise qui commercialise un potager intérieur circulaire.
Si elle devenait députée de Saint-Hyacinthe le 1er octobre, Mme Pelletier entend également « suivre de près » les dossiers de la protection de la gestion de l’offre, de la pénurie de main-d’œuvre, de l’intégration des nouveaux arrivants, de l’évolution du modèle agroalimentaire, des nouveaux besoins énergétiques et de l’implantation de la fibre optique à haute vitesse en région, a-t-elle énuméré.