20 mars 2014 - 00:00
Campagne électorale
Arpin craint un ralentissement économique régional
Par: Jean-Luc Lorry
La candidate libérale, Louise Arpin.

La candidate libérale, Louise Arpin.

La candidate libérale, Louise Arpin.

La candidate libérale, Louise Arpin.

Fermetures dans le commerce de détail, tourisme d'affaires au point mort et démission subite du directeur général du CLD Les Maskoutains font craindre à la candidate libérale Louise Arpin un ralentissement économique régional.

« On doit être proactif dans le développement économique de la circonscription et être en mesure d’offrir des emplois de qualité », considère Louise Arpin qui se présente pour une seconde fois sous les couleurs libérales.

Selon elle, Saint-Hyacinthe ne doit pas devenir une ville-dortoir, mais plutôt une municipalité dynamique oû les entreprises offrent des emplois attrayants. La candidate libérale souhaite aussi une relance rapide du tourisme d’affaires qui est considéré comme un moteur économique pour la Ville.

Démission de De Tilly

Louise Arpin se dit inquiète d’apprendre la démission de Mario De Tilly au poste de directeur général du CLD Les Maskoutains.

« C’est une grosse perte pour la région. M. De Tilly était une personne clé pour le développement économique. Il va falloir trouver une relève dynamique et proactive », estime Mme Arpin.

Veolia

Membre du conseil d’administration de l’organisme le Boisé-des-Douze, Louise Arpin est soucieuse de la protection de l’environnement.

Elle comprend difficilement que des problèmes d’odeurs donnent ces derniers mois du fil à retordre aux responsables de l’usine de recyclage des huiles usées de Saint-Hyacinthe. « Lorsque j’étais conseillère municipale, je me souviens que les gens de Veolia nous avaient assuré que les activités de cette usine ne dégageraient aucune odeur », indique Mme Arpin.Celle-ci critique également le ministre de l’Environnement Yves-François Blanchet de ne pas donner suite aux demandes d’entrevue du COURRIER. « Je pense qu’il est important de répondre aux questions sur un projet d’une telle envergure. C’est inacceptable », juge Louise Arpin. Elle espère que cet industriel mettra les bouchées doubles pour régler définitivement les problèmes d’odeurs.

image