27 mars 2014 - 00:00
Les 12 travaux du maire Corbeil
Atteindre les 60 000 habitants d’ici 2020
Par: Le Courrier
Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, durant son discours au restaurant Le Parvis.

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, durant son discours au restaurant Le Parvis.

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, durant son discours au restaurant Le Parvis.

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, durant son discours au restaurant Le Parvis.

C'est un plan de match en 12 points que le maire Claude Corbeil a exposé jeudi dernier aux nombreux membres de la Chambre de commerce et de l'industrie Les Maskoutains venus l'écouter discourir sur les projets de la nouvelle administration municipale.

Tout, dans ce programme, converge vers l’atteinte d’un grand objectif : faire passer la population de Saint-Hyacinthe de 53 600 habitants à au moins 60 000 habitants d’ici 2020. « Toute la réflexion s’est faite à partir de cet objectif », a lancé d’entrée de jeu Claude Corbeil en s’adressant à son auditoire, au restaurant Le Parvis.

Il a ensuite dévoilé la liste des orientations et des priorités – les 12 grands axes d’intervention – que les élus ont établies avec la direction générale au cours d’une journée de réflexion qui a eu lieu le 15 février. Au terme de l’exercice, affirme-t-il, il y avait consensus autour d’une vision commune des forces de Saint-Hyacinthe et de ce qui peut être accompli pour mieux la mettre en valeur.« Beaucoup de gens nous disent : vous êtes le jardin du Québec, et c’est vrai. Saint-Hyacinthe se trouve dans une situation avantageuse, au coeur des plus belles terres du Québec, à moins de 30 minutes de Montréal. Elle est traversée par l’autoroute 20, elle compte plus de 260 ans d’histoire, elle est la Technopole agroalimentaire depuis 1993, elle est pionnière en biométhanisation, elle possède plusieurs institutions d’enseignement et de recherche et offre toute une gamme de services », a décliné le maire Corbeil avant d’identifier le premier axe d’intervention.Il a expliqué que Saint-Hyacinthe devait d’abord pouvoir profiter d’un positionnement stratégique clair et d’un rayonnement tant au plan national qu’international, d’où une nouvelle image de marque à promouvoir avec vigueur : « la grande région de Saint-Hyacinthe, Terre d’innovation ».Le deuxième axe d’intervention repose sur une utilisation optimale du territoire et des infrastructures, ce qui suppose une densification du milieu bâti, tant en zone industrielle que résidentielle, mais en préservant le milieu agricole. M. Corbeil a précisé que dans le secteur résidentiel, l’objectif a été fixé à 2 000 unités d’habitation de plus en six ans, toujours dans l’optique d’accueillir d’ici là 6 400 nouveaux citoyens. Comme la Ville souhaite qu’il y ait parmi eux bon nombre de travailleurs maskoutains qui résident actuellement à l’extérieur de Saint-Hyacinthe, elle entend cibler cette clientèle.La relance du tourisme d’affaires figure évidemment parmi les grandes préoccupations de l’administration municipale. Le maire Corbeil a précisé que, pour lui, la réouverture de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des congrès, à l’arrêt depuis plus de 500 jours, ou la mise en route d’une solution alternative, constitue à ses yeux le dossier de l’heure, tellement il trouve « dramatique » que Saint-Hyacinthe soit privée d’un tel complexe hôtelier.

L’aéroport

Abordant les projets complémentaires susceptibles de favoriser le développement économique, Claude Corbeil a cité Chantier centre-ville et les initiatives qui en découleront – la revitalisation de la Promenade Gérard-Côté, notamment – de même que le futur complexe culturel qui pourrait regrouper la Médiathèque, le Centre d’histoire et le musée régional.

Mais il a aussi parlé de l’Aéroport de Saint-Hyacinthe, et l’a décrit comme un outil de développement économique dont le potentiel n’est pas suffisamment exploité. La Ville souhaiterait-elle soudainement prendre la relève du propriétaire actuel, Gabriel Chartier?Interrogé sur ce dossier par LE COURRIER, le maire Corbeil a répondu que la Ville pourrait plutôt agir comme facilitateur dans le développement de l’aéroport. « Il y a peut-être des gens qui tournent autour en avion, mais ça peut être aussi des propriétaires d’hangars sur le site », a-t-il dit.Claude Corbeil a invité tout le monde à regarder dans la même direction et à s’impliquer dans le développement de Saint-Hyacinthe. « Les gens d’affaires, les partenaires et toute la communauté doivent se sentir concernés par les défis qui attendent la Ville », a-t-il insisté.

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