18 octobre 2018 - 00:00
Centre de pédiatrie sociale
Au « Grand Galop » pour récolter 150 000 $
Par: Benoit Lapierre
Le CPS Grand Galop a besoin de 150 000 $. Dans l’ordre, Dre Véronique Pépin, Nathalie Lapierre, directrice générale, David Bousquet, membre fondateur, Luc Rainville, président de la campagne de fiancement, et Dre Caroline Pedneault. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le CPS Grand Galop a besoin de 150 000 $. Dans l’ordre, Dre Véronique Pépin, Nathalie Lapierre, directrice générale, David Bousquet, membre fondateur, Luc Rainville, président de la campagne de fiancement, et Dre Caroline Pedneault. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le CPS Grand Galop a besoin de 150 000 $. Dans l’ordre, Dre Véronique Pépin, Nathalie Lapierre, directrice générale, David Bousquet, membre fondateur, Luc Rainville, président de la campagne de fiancement, et Dre Caroline Pedneault. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le CPS Grand Galop a besoin de 150 000 $. Dans l’ordre, Dre Véronique Pépin, Nathalie Lapierre, directrice générale, David Bousquet, membre fondateur, Luc Rainville, président de la campagne de fiancement, et Dre Caroline Pedneault. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Poursuivant sa mission auprès de familles défavorisées du centre-ville de Saint-Hyacinthe, le Centre de pédiatrie sociale Grand Galop (CPS) relève un grand défi cet automne : amasser 150 000 $ par une campagne de financement qui s’avère cruciale pour les enfants vulnérables qu’il prend quotidiennement sous son aile.


Pour atteindre cet objectif, Grand Galop mise sur quelques projets, dont sa vente annuelle de boules de Noël, une activité qui sera relancée le 15 novembre. Le Centre se préparera aussi à tenir sa toute première « soirée casino », un événement qui se tiendra au printemps 2019.

En pédiatrie sociale, seulement le tiers du financement des projets est assuré par le gouvernement, de sorte que les dons de la communauté doivent combler les deux tiers manquants.

L’organisme a donc mis sur pied un comité de financement dont Luc Rainville, propriétaire du restaurant Le Chalet, à Douville, a accepté la présidence. « C’est quelque chose que je n’ai jamais fait, mais vous savez, je suis une “grande gueule” et j’ai énormément de contacts. Pour le panneau publicitaire de la campagne par exemple, j’ai fait appel à un chum. Une grande gueule comme moi, c’est pratique! », a lancé M. Rainville au point de presse. Il a ajouté qu’il était même en train de convaincre ses amis concessionnaires automobiles d’effectuer, à l’avenir, un don à Grand Galop pour chaque voiture vendue.

Le CPS, maintenant installé au 959, rue des Cascades, est né en septembre 2015 d’une idée lancée par le conseiller municipal David Bousquet après sa rencontre avec le Dr Gilles Julien, un pionnier en pédiatrie sociale. Depuis son ouverture, Grand Galop a doublé ses effectifs et son équipe compte maintenant huit personnes. Une deuxième pédiatre, Dre Véronique Pépin, vient de se joindre au groupe, au grand bonheur de la Dre Caroline Pedneault, la pédiatre des tout débuts.

« Pour qui sommes-nous ici? Pour les familles qui fréquentent notre Centre et qui vivent une grande précarité économique, dans le cercle vicieux de la misère. Les matins de consultation, beaucoup d’enfants nous arrivent le ventre vide et ils dévorent nos collations, leurs parents aussi, très souvent. Certains de ces enfants se retrouvent un jour à la rue, d’autres voient leurs parents incarcérés », raconte Dre Pedneault, dépeignant ainsi une dure réalité sociale.

Mais elle parle aussi des enfants qui arrivaient au Centre en se cachant dans leurs vêtements et en regardant par terre et qui, aujourd’hui, sourient et ne craignent plus de se confier. « Aussi, grâce aux activités qu’on offre en fin d’après-midi, notre Centre devient de plus en plus un milieu de vie où les enfants viennent jouer et apprendre, seuls ou avec leurs parents, hors du cadre médical », a poursuivi Dre Pedneault.

Elle a expliqué qu’avec l’arrivée de la Dre Pépin, le Centre pourrait prendre en charge beaucoup de nouveaux patients, mais que pour cela, il lui faudrait pouvoir embaucher d’autres travailleuses sociales. Il devient donc impératif pour le Centre d’accroître ses ressources financières, lui qui bénéficie déjà de l’appui de la Fondation du Dr Julien. Actuellement, 144 enfants sont inscrits en pédiatrie à Grand Galop, et le Centre a réalisé à ce jour 1944 interventions de toutes sortes auprès de sa clientèle.

La population peut aussi soutenir le CPS Grand Galop en effectuant des dons en ligne à l’adresse www.grandgalop.ca.

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