9 janvier 2025 - 03:00
AUDREY ANNE, un prénom à retenir
Par: Maxime Prévost Durand
Du haut de ses 15 ans, AUDREY ANNE met déjà tout en œuvre pour réaliser son rêve : celui d’être une autrice-compositrice-interprète accomplie. L’adolescente de Saint-Hyacinthe a dévoilé le 8 janvier la chanson « Living With Ghosts », son troisième extrait à être accompagné d’un vidéoclip après la sortie de « Priority List » et « I Think Your Dad Knows » l’an dernier.

Avec sa musique, AUDREY ANNE – elle signe son nom d’artiste en majuscules – vogue dans un mélange de sonorités allant de la pop rock au country folk. Elle s’inspire, entre autres, d’artistes comme Taylor Swift et Olivia Rodrigo, reconnues autant pour leurs mélodies accrocheuses que pour leurs paroles, pour créer son propre univers musical.

« En plus de chanter, j’ai toujours aimé écouter de la musique. Je rêvais que ce soit moi un jour qui soit à cette place-là avec mes propres chansons », mentionne AUDREY ANNE en entrevue avec LE COURRIER.

Déterminée à se faire un nom, la Maskoutaine ne fait pas les choses à moitié. En plus des vidéoclips diffusés sur YouTube, elle a fait elle-même les démarches pour que ses chansons, lancées de manière indépendante, trouvent leur place sur les plateformes d’écoute numérique.

À travers ses chansons, l’adolescente aborde le thème de l’amour sous différents angles, que ce soit le désir d’être placé en priorité par la personne qu’on aime (« Priority List ») ou les premiers amours d’adolescents qui se font en secret (« I Think Your Dad Knows »). Puis, avec la ballade « Living With Ghosts », elle plonge dans la mélancolie.

« Un de mes buts avec la musique, c’est de faire ressentir des émotions. C’est tellement une belle manière de s’exprimer. Je veux que les autres se sentent moins seuls dans certaines émotions qu’ils vivent et qu’ils puissent s’identifier aux paroles », affirme-t-elle.

Pour la réalisation des vidéoclips de « I Think Your Dad Knows » et de « Living With Ghosts », la jeune chanteuse a même bénéficié d’une bourse du Conseil de la culture de Saint-Hyacinthe. Un appui qui lui montre qu’elle est sur la bonne voie.

« J’ai trouvé ça incroyable de recevoir ce soutien-là. Ça vient me dire qu’il y a des gens qui aiment ce que je fais. D’avoir ce support financier, ça me permet de faire ce que j’aime et de réaliser mes rêves », affirme-t-elle.

La Maskoutaine a également eu l’occasion de partager son talent à quelques occasions l’an dernier en offrant de courtes prestations dans le cadre de la vente-trottoir de Saint-Hyacinthe et de la Nuit des sans-abris.

La musique, un amour qui ne cesse de grandir

D’aussi loin qu’elle se souvienne, AUDREY ANNE a toujours chanté. Elle s’était d’ailleurs fait remarquer en participant au Petit Festival de la chanson de Granby, en 2018, où elle avait raflé la troisième place dans la catégorie 6 à 9 ans.

Il y a deux ans, sa grand-mère lui a offert un ukulélé et des cours avec François Letarte à l’École de musique Victor et il n’en fallait pas plus pour que l’adolescente développe une passion pour cet instrument. Depuis, elle s’est aussi mise à jouer de la guitare. Ses nouvelles connaissances musicales l’ont ensuite poussée à composer ses propres chansons.

« Le ukulélé m’a donné la curiosité d’apprendre d’autres instruments. Ce qui me fascine, c’est le monde de possibilité qui se présente avec seulement quelques cordes », souligne la jeune artiste.

Sa première chanson, « Priority List » a été enregistrée dans le studio de l’École secondaire Casavant, où elle étudiait jusqu’à l’an dernier.

« Je l’ai présentée au spectacle de fin d’année de l’école avec le vidéoclip en arrière-plan, puis j’avais publié la chanson le soir même, comme pour faire une soirée de lancement », raconte l’adolescente.

Pour l’aider à donner vie à ses chansons, AUDREY ANNE collabore par ailleurs avec François Letarte. Celui-ci signe les arrangements musicaux en compagnie de son ami Philippe Côté, qui fait aussi de l’enregistrement.

Bien qu’il s’agisse d’un projet solo, cet esprit de collaboration teinte toutes les phases du projet d’AUDREY ANNE. Ses amis et sa famille ont notamment participé à ses vidéoclips. Puis celle qui a réalisé les vidéoclips, Sandrine Petit, une bachelière en cinéma, était sa gardienne lorsqu’elle était petite.

« Quand Sandrine venait la garder, elles faisaient des films ensemble et elles me les présentaient quand je revenais à la maison, se remémore la mère d’AUDREY ANNE, Martine Arpin. Ensuite, Sandrine a étudié en cinéma, puis Audrey Anne étudie maintenant en musique. Je trouve ça merveilleux de les voir aller. »

Pour continuer d’ajouter d’autres cordes à son arc, la Maskoutaine s’est jointe au programme de musique de la polyvalente Hyacinthe-Delorme cette année.

« Je rencontre plein d’autres personnes qui ont la même passion que moi. C’est vraiment le fun parce que ça me permet d’avoir des amis avec qui je peux échanger là-dessus », soutient l’élève de secondaire 4.

AUDREY ANNE continue également à travailler sur différentes chansons en vue, ultimement, de lancer son tout premier album.

« J’aime faire ma musique, donc j’espère pouvoir aller loin avec ça », conclut-elle avec les yeux pétillants.

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