« Plus le temps avance, moins il semble réaliste que les salles de spectacles ouvrent leurs portes dans les prochaines semaines », a écrit la salle maskoutaine dans un message envoyé à ses membres et publié sur ses réseaux sociaux.

Cela touche au total 11 représentations. De ce nombre, trois ont dû être annulées, soit les spectacles de Pierre Lapointe et de Montréal Guitare Trio ainsi que de la pièce docu-théâtre J’aime Hydro. Toutes les autres ont pu être reportées dans l’année ou au début 2023.

Depuis la suspension des spectacles, à la mi-décembre, ce sont tout près d’une vingtaine de spectacles du Centre des arts qui ont donc été touchés par cette autre vague de reports pour le secteur culturel. On ignore pour l’instant ce qu’il adviendra des spectacles prévus au-delà du 31 janvier. Une rencontre entre la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, et le milieu culturel est prévue aujourd’hui à ce sujet.

« Comme à notre habitude, notre souhait est de rouvrir nos portes dès qu’il sera possible de le faire. C’est pourquoi nous préférons ne pas annuler ou reporter les spectacles trop à l’avance, a poursuivi le Centre des arts. Entretemps, nous vous invitons à conserver vos billets afin de voir les options qui s’offrent à vous le temps venu. »

Dès la fermeture des salles, en décembre, le directeur général du Centre des arts Juliette-Lassonde, Jean-Sylvain Bourdelais, avait indiqué ne pas s’attendre à ce qu’il y ait une reprise des spectacles avant la fin janvier. Il avait vu juste.

Le Zaricot a également confirmé au COURRIER que tout son calendrier d’ici la fin janvier sera bousculé. Une nouvelle date a déjà été annoncée pour des spectacles qui devaient avoir lieu dans les derniers jours, notamment celui du groupe Choses Sauvages, qui est présenté en collaboration avec le Centre des arts, et celui de l’humoriste Jo Cormier.

« Pour l’instant, on essaie de reporter au printemps et à l’été les spectacles de janvier, a soutenu l’un de ses copropriétaires, Jean-François Rivest. On est encore dans le flou pour février. On ne sait même pas la capacité que nous aurons lors de notre réouverture. Notre association, Les SMAQ, tente de voir les balises de réouverture, mais pour l’instant, c’est le néant. »