Dans l’avis publié en date du 3 juin par l’ACIA, on peut lire qu’à la suite d’une enquête menée par l’Agence, un chef d’accusation a été déposé en lien avec le Règlement de 1990 sur l’inspection des viandes.
« Le chef d’accusation allègue que Spécialités M.B. a transformé, emballé et étiqueté un produit de viande dans un établissement agréé en dehors des heures d’exploitation sans autorisation, contrairement à l’article 32 du Réglement de 1990 sur l’inspection des viandes », précise l’avis disponible en ligne.
Le Règlement de 1990 sur l’inspection des viandes a été abrogé le 15 janvier 2019 et il a été remplacé par le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada.
« Cette situation ne remet en aucun cas en doute la sécurité alimentaire et la qualité de nos produits », indique en entrevue au COURRIER Martine St-Arneault, directrice générale de Spécialités M.B.
Comme le dossier fait l’objet d’une procédure judiciaire, Mme St-Arneault n’a pas souhaité commenter la démarche de l’ACIA.
La dirigeante rappelle que son entreprise est régie par des normes de qualité élevées comme le programme HACCP. Spécialités M.B. fournit aux épiceries de la viande à fondue surgelée. L’entreprise fait également affaire avec le secteur de la restauration avec une gamme de produits entièrement cuits comme des galettes de bœuf ou des ailes de poulet.
L’entreprise maskoutaine devra comparaître le 17 juin au Palais de justice de Saint-Hyacinthe.