Il s’agissait cette fois de la reconstruction de la passe migratoire du poisson, des travaux qui avaient été évalués à 599 000 $, taxes incluses, par les ingénieurs qui ont planifié le projet.
Or, la plus basse soumission déposée à la suite de l’appel d’offres, celle de Construction BSL, de Québec, s’élevait à 1 614 249 $, ce qui est plus de trois fois la dépense estimée. Quant à l’autre soumission, celle de Cimota, de Québec, elle se chiffrait à un peu plus de 2 millions $. C’est la firme Cimota qui avait réalisé en 2011 la phase I du projet (travaux d’ancrage) en vertu d’un contrat de 358 863 $. Le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, Louis Bilodeau, a indiqué que la Ville allait étudier avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs la possibilité de simplifier les travaux de la phase II en vue d’un nouvel appel d’offres au printemps.
B.L.