28 août 2014 - 00:00
Basket : un arbitre maskoutain parmi les grands
Par: Le Courrier
Ludger Blanchard continue à retenir l’attention. Le Maskoutain vient tout juste d’arbitrer la finale du Championnat canadien U17. Photo Courtoisie

Ludger Blanchard continue à retenir l’attention. Le Maskoutain vient tout juste d’arbitrer la finale du Championnat canadien U17. Photo Courtoisie

Ludger Blanchard continue à retenir l’attention. Le Maskoutain vient tout juste d’arbitrer la finale du Championnat canadien U17. Photo Courtoisie

Ludger Blanchard continue à retenir l’attention. Le Maskoutain vient tout juste d’arbitrer la finale du Championnat canadien U17. Photo Courtoisie

À seulement 21 ans, Ludger Blanchard gravit rapidement les échelons au sein du basketball canadien. Fait inusité, il ne le fait pas en tant que joueur, mais comme arbitre.

Celui qui pratique également le sport depuis plus de dix ans consacre beaucoup d’efforts dans l’arbitrage depuis les trois dernières années.

« J’ai commencé à arbitrer il y a sept ans. Au début, c’était simplement pour le plaisir et pour l’argent. Par la suite, je me suis fait remarquer au provincial et c’est là que j’ai commencé à officier de gros matchs comme une finale collégiale AAA », explique le Maskoutain. C’est ainsi qu’il a commencé à se faire remarquer au niveau national.

Il s’est d’ailleurs rendu à Edmonton récemment pour les Championnats canadiens U17. Après les trois premières journées de préliminaires, les arbitres les plus méritants continuent d’officier lors des matchs à élimination directe. C’est ainsi que Ludger s’est retrouvé à arbitrer la grande finale.

« Le Québec pouvait à la base envoyer un seul arbitre à ces championnats et ce fut moi. Ensuite, nous sommes évalués en fonction de notre jugement et de la façon dont nous gérons nos parties », précise l’officiel.

C’est pendant ces championnats que les superviseurs de Basketball Canada recrutent les arbitres au grand potentiel pour les amener encore plus loin.

« Une fois tous les quatre ans, le Canada sélectionne quelques arbitres qui pourront passer les tests pour avoir leur carte de la Fédération internationale de basketball (FIBA). C’est mon rêve de parvenir jusque-là », exprime Ludger.

Ces cartes permettent aux arbitres d’officier lors de grands événements tels que les Jeux olympiques et les Championnats du monde.

Le jeune arbitre préfère se concentrer sur l’obtention de ces cartes plutôt que de rêver à la NBA, la ligue professionnelle américaine.

Aux États-Unis, un système bien à eux est mis en place pour permettre à leurs propres officiels de graduer jusqu’aux rangs professionnels. Pour intégrer ce système, il faut s’installer là-bas ajoute l’arbitre maskoutain.

Une relève intéressante

Selon Ludger Blanchard, plusieurs jeunes suivent le chemin de l’arbitrage à Saint-Hyacinthe, ce qui annonce une très bonne relève régionale, malgré la difficulté du travail.

« C’est probablement un des sports les plus durs à arbitrer. Les deux ou trois arbitres qui sont en action doivent tout regarder, il n’y a pas de juge de lignes ou d’arbitres assistants. À la vitesse où le jeu se déroule, ce n’est pas toujours évident », analyse l’homme de 21 ans.

Il confirme également l’importance de donner la chance aux arbitres de bien débuter dans le milieu, sans avoir à affronter les commentaires de parents qui ne sont pas toujours tendres.

Si c’est souvent fréquent au hockey l’hiver et au soccer l’été, le phénomène serait tout de même moins grave au basketball.

« Je crois qu’il y a un peu plus de respect dans ce sport, mais c’est certain que c’est impossible de faire l’unanimité comme arbitre », concède-t-il.

Ce dernier est aussi reconnaissant envers les vétérans arbitres et les dirigeants, qui ne se gênent pas pour donner des conseils et l’occasion d’arbitrer des rencontres importantes, malgré le jeune âge des arbitres, comme Ludger Blanchard.

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