Selon le nouveau plan d’urbanisme 2025-2035, la proportion des milieux naturels d’intérêt écologique s’établit à 7,7 % à Saint-Hyacinthe, alors que la proportion espérée est de 30 %. Dans la MRC des Maskoutains, elle atteint 18 %. La firme BC2, auteur du document, souligne que les milieux naturels sont aussi faiblement accessibles pour la population.
D’un autre côté, la Ville présente un ratio de 38 mètres carrés de parcs et d’espaces verts par habitant, soit près de quatre fois supérieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Ce ratio n’inclut pas les terres de la Métairie.
Dans son plan d’urbanisme, la Ville de Saint-Hyacinthe a ajouté des orientations visant un aménagement durable. Parmi ses objectifs, elle ajoute la protection et la valorisation des boisés naturels et des milieux humides ainsi que l’amélioration des accès à la rivière Yamaska.
Pour y arriver, elle compte adopter des règlements pour protéger les rives, le littoral et les plaines inondables et accroître les exigences de verdissement pour les aires de stationnement. Elle évaluera la possibilité d’imposer une contribution financière pour fins de parcs dans le cadre de projet de redéveloppement et de densification et d’ajouter des mesures favorisant le verdissement des espaces minéralisés.


