12 février 2015 - 00:00
Bibeau qui rit…
Par: Martin Bourassa

Bon c’est fait, la Ville de Saint-Hyacinthe par l’entremise du maire Claude Corbeil vient d’exposer son plan de match en matière de relance du ­tourisme d’affaires. Il s’agit d’un plan de match ­audacieux, coûteux… et controversé!

Dans un premier temps, la Ville a ­commandé une étude sur l’opportunité de construire un nouveau centre de congrès à Saint-Hyacinthe.

L’étude a été concluante sur cet aspect. Les auteurs ont même analysé deux sites ­potentiels, celui des Galeries St-Hyacinthe et celui du Groupe Robin. Conclusion? Léger avantage au Groupe Robin, mais pas assez pour départager les deux options.

Les auteurs recommandaient donc une seconde analyse, voire de lancer un appel de projets aux deux promoteurs, question de vérifier ce qu’ils pourraient offrir.

Mais les élus n’ont pas donné suite à cette idée pourtant fort légitime.

Considérant que l’emplacement du ­futur projet faisait foi de tout et aurait mérité une plus grande considération dans la grille d’analyse de l’étude, ils ont écarté le Groupe Robin pour danser avec les centres d’achat Beauward et Marc ­Bibeau, qui ont poursuivi la Ville en justice il n’y a pas si longtemps dans une affaire d’urbanisme!

Nous sommes d’avis que les élus ont eu tort de ne pas aller plus loin dans le jeu de la libre concurrence entre ces deux ­promoteurs. On ne risquait rien à laisser les deux promoteurs y aller de propositions. Nous n’étions pas à deux ou trois mois près.

Nous sommes d’avis que les élus ont eu tort de ne pas aller plus loin dans le jeu de la libre concurrence entre ces deux ­promoteurs. On ne risquait rien à laisser les deux promoteurs y aller de propositions. Nous n’étions pas à deux ou trois mois près.

Nous aurions certes aimé que l’on ­départage des projets et non des sites. Il faudra plutôt s’asseoir avec un seul ­promoteur et lui acheter un terrain avec la volonté de conclure une transaction qui sera à l’avantage des deux parties. Ben oui.

Les élus devront maintenant vivre avec leur choix et à la lumière de ce qui a été dit en conférence de presse, ils ­l’assument ­déjà pleinement. Même que le maire ­Corbeil ne s’attend pas à voir Robert Robin ­renoncer à son siège sur son futur comité de sages.

La Ville a aussi annoncé qu’elle ­s’engageait dans la voie d’un centre de congrès de luxe afin de concurrencer les villes de Laval et de Lévis. On vise à jouer dans les grandes ligues en matière de congrès, en laissant à Drummondville les petites foires.

Pour y arriver, la Ville est prête à investir non pas 10 M$ comme elle l’annonçait en décembre, mais une somme qui pourrait s’élever à 23 M$ (!), soit presque ­l’équivalent d’un centre aquatique ou d’un tunnel sur le boulevard Casavant.

La Ville espère aussi recevoir des ­subventions des gouvernements ­supérieurs, mais vu l’état des finances ­publiques à Québec et les délais ­auxquels ont dû faire face les gens de Drummondville il ne faut pas s’attendre à des miracles de ce côté.

Comme le dit le slogan publicitaire, la relance du tourisme d’affaires à Saint-­Hyacinthe, ça n’a pas de prix; pour le reste, il y a les règlements d’emprunt!

Il est quand même assez ironique de penser que la Ville est prête à s’endetter pour 23 M$ quand il y a quelques jours nous apprenions que le Bureau de ­tourisme et des congrès n’avait pas les fonds nécessaires ( + ou – 2 000 $) pour ­produire lui-même des clés USB visant à faire la promotion du tourisme d’affaires chez nous…

Nous sommes d’avis que les élus ont eu tort de ne pas aller plus loin dans le jeu de la libre concurrence entre ces deux ­promoteurs. On ne risquait rien à laisser les deux promoteurs y aller de propositions. Nous n’étions pas à deux ou trois mois près.

Nous aurions certes aimé que l’on ­départage des projets et non des sites. Il faudra plutôt s’asseoir avec un seul ­promoteur et lui acheter un terrain avec la volonté de conclure une transaction qui sera à l’avantage des deux parties. Ben oui.

Les élus devront maintenant vivre avec leur choix et à la lumière de ce qui a été dit en conférence de presse, ils ­l’assument ­déjà pleinement. Même que le maire ­Corbeil ne s’attend pas à voir Robert Robin ­renoncer à son siège sur son futur comité de sages.

La Ville a aussi annoncé qu’elle ­s’engageait dans la voie d’un centre de congrès de luxe afin de concurrencer les villes de Laval et de Lévis. On vise à jouer dans les grandes ligues en matière de congrès, en laissant à Drummondville les petites foires.

Pour y arriver, la Ville est prête à investir non pas 10 M$ comme elle l’annonçait en décembre, mais une somme qui pourrait s’élever à 23 M$ (!), soit presque ­l’équivalent d’un centre aquatique ou d’un tunnel sur le boulevard Casavant.

La Ville espère aussi recevoir des ­subventions des gouvernements ­supérieurs, mais vu l’état des finances ­publiques à Québec et les délais ­auxquels ont dû faire face les gens de Drummondville il ne faut pas s’attendre à des miracles de ce côté.

Comme le dit le slogan publicitaire, la relance du tourisme d’affaires à Saint-­Hyacinthe, ça n’a pas de prix; pour le reste, il y a les règlements d’emprunt!

Il est quand même assez ironique de penser que la Ville est prête à s’endetter pour 23 M$ quand il y a quelques jours nous apprenions que le Bureau de ­tourisme et des congrès n’avait pas les fonds nécessaires ( + ou – 2 000 $) pour ­produire lui-même des clés USB visant à faire la promotion du tourisme d’affaires chez nous…

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