Les consultations ont été lancées en mai auprès du grand public et se sont poursuivies en juin auprès de la Société de développement commercial (SDC) centre-ville, de représentants de la Ville, des commerçants et des professionnels du quartier. Le 25 juillet, une troisième rencontre s’est tenue en présence d’experts de l’administration et des services techniques de la Ville.
La démarche a été élaborée par la firme L’Atelier. Le mandat avait été donné par Interloge qui assume les frais reliés à l’étude de faisabilité à hauteur de 498 000 $. Tout au long des démarches, des inquiétudes ont été soulevées en lien avec la disponibilité des stationnements, la fluidité de la circulation durant la construction et la coordination avec les autres chantiers de construction au centre-ville.
« Depuis le mois de mai, nous avons pris le temps d’écouter les nombreuses bonifications et les quelques préoccupations soulevées par le milieu. Les rencontres ont été productives et enrichissantes. Forts de ces suggestions d’amélioration, nous sommes confiants que le concept sera à nouveau soumis aux Maskoutains en début 2023 », souligne le directeur général d’Interloge, Louis-Philippe Myre.
Les hommes d’affaires locaux derrière Biophilia sont les Maskoutains Vincent Lainesse et Dominic Rodier. Ils se sont affiliés avec Interloge, un OBNL montréalais dédié à la gestion de logements abordables. Le projet initial consiste à construire un immeuble de 200 à 250 logements, dont 30 % seront abordables, sur le terrain municipal où se trouve le stationnement à côté du Centre des arts Juliette-Lassonde. Selon les dernières estimations, le projet est évalué à environ 80 M$ .