« Je m’engage à soutenir ce projet au lendemain de mon élection », a-t-il affirmé lundi, à son dernier point de presse avant le scrutin du 1er octobre. Il réservait cette intervention aux thèmes de la culture, de l’immigration et de la langue.
Sur la scène locale, il appuie également le projet du centre d’activité physique pour les citoyens de 50 ans et plus, un projet de 7,8 M$ dévoilé par la Ville en février. Il s’engage aussi à soutenir tous les organismes voués à la pratique des arts et des sports.
Immigration
En immigration, M. Breton souligne que le taux de chômage chez les immigrants stagne autour de 11 % et que, parmi ceux qui arrivent à se trouver du travail, trop sont surqualifiés pour l’emploi obtenu. « Les questions reliées aux ordres professionnels et à la reconnaissance des acquis sont très importantes. Il y a un certain corporatisme là-dedans, il ne faut pas se conter d’histoire. » Il estime que la reconnaissance des diplômes devrait aller de pair avec une identification rapide des candidats à l’immigration susceptibles de mettre fin à une pénurie de travailleurs, surtout en région.
« Il faut aussi s’assurer que les futurs immigrants possèdent une connaissance suffisante du français pour travailler et s’intégrer immédiatement à la société d’accueil », poursuit-il, rappelant qu’un gouvernement du Parti québécois rembourserait aux immigrants les frais des cours de français suivis à l’étranger.
Cette obligation d’apprendre le français avant l’arrivée au Québec serait enchâssée dans la loi 202, annonce le PQ. Celle-ci rétablirait aussi le droit de travailler en français, étendrait la loi 101 aux entreprises de 25 à 50 employés et exigerait une réelle connaissance du français des diplômés des cégeps et universités anglophones.
Parc industriel
Par ailleurs, Daniel Breton ne croit pas que le projet d’agrandissement du parc industriel Olivier-Chalifoux à même 23 hectares de terre en culture devrait passer comme une lettre à la poste. Il estime que la CPTAQ doit se montrer critique face à cette demande, même si elle a pour but d’attirer une usine d’Exceldor à Saint-Hyacinthe, avec l’approbation du gouvernement. « Il faudrait d’abord s’assurer qu’il n’y a pas d’autres grands espaces disponibles en zone blanche dans la MRC des Maskoutains, à Saint-Simon ou ailleurs. Il ne faut pas oublier que les terres agricoles, c’est aussi notre économie, et il faut les protéger », lance-t-il. En campagne électorale, il a beaucoup apprécié l’accueil des Maskoutains et l’attitude respectueuse de tous les candidats les uns envers les autres.