« Aucune personne âgée ne devrait avoir de mal à joindre les deux bouts. Il est impératif que nos aînés reçoivent toutes les prestations auxquelles ils ont droit de la part du gouvernement », a déclaré la députée sortante en dévoilant le second thème de sa campagne après l’agriculture.
Elle a annoncé que le NPD s’engageait à aider des milliers d’aînés à sortir de la pauvreté en rendant automatique le SRG pour tous les aînés et en le bonifiant. Elle signale qu’actuellement, un aîné vivant seul qui reçoit la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti ne peut compter que sur un revenu annuel d’à peine plus de 18 000 $, ce qu’elle juge nettement insuffisant pour que ce citoyen puisse combler ses besoins fondamentaux.
« Toute dépense inattendue comme l’achat de médicaments ou d’un appareil auditif vient déséquilibrer son budget. Bien que le gouvernement libéral ait annoncé en janvier 2018 le début du processus d’inscription automatique au SRG des aînés ayant atteint 65 ans, cela ne s’applique qu’aux nouvelles inscriptions. Les aînés déjà admissibles à ces prestations ne seront pas inscrits automatiquement. Je trouve inquiétant que le précédent gouvernement n’ait pas agi pour venir en aide aux aînés qui ne touchent pas automatiquement le SRG et qui se retrouvent dans la précarité. Avec le vieillissement de la population, il est grand temps d’assurer un revenu décent à l’ensemble des aînés », affirme-t-elle.
Elle ajoute que trop de personnes âgées à faibles revenus ne savent pas qu’elles sont admissibles au programme du SRG. « Voilà pourquoi le NPD s’engage à inscrire tous les aînés automatiquement et rétroactivement. Le gouvernement dispose de toute l’information et, surtout, de tous les moyens nécessaires pour inscrire automatiquement tous les aînés admissibles au SRG. Le NPD continuera de travailler avec les personnes âgées et les intervenants pour s’assurer que nos aînés reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour vivre leur retraite dans la dignité », promet-elle.
Mme Sansoucy souligne que ses préoccupations à l’égard de la situation financière des aînés ne sont pas nouvelles. « Pour le SRG automatique, j’y travaille depuis deux ans et ce n’est pas réalisé encore. Il n’y a pas juste les aînés qui m’en parlent, ce sont leurs enfants et leurs petits-enfants aussi », a-t-elle conclu.