13 mai 2021 - 07:00
Bruno Gervais appelé à succéder à Jean Bédard comme président des Gaulois
Par: Maxime Prévost Durand
Alors que Jean Bédard se prépare à quitter la présidence de la structure des Gaulois de Saint-Hyacinthe d’ici deux ans, l’ex-hockeyeur Bruno Gervais est pressenti pour prendre sa relève. Photothèque | Le Courrier ©

Alors que Jean Bédard se prépare à quitter la présidence de la structure des Gaulois de Saint-Hyacinthe d’ici deux ans, l’ex-hockeyeur Bruno Gervais est pressenti pour prendre sa relève. Photothèque | Le Courrier ©

Président de la structure des Gaulois de Saint-Hyacinthe « depuis une bonne quinzaine d’années », Jean Bédard se prépare tranquillement à céder sa place, a-t-il dévoilé en primeur au COURRIER. Pour lui succéder, un visage bien connu du hockey maskoutain est pressenti : Bruno Gervais.

Lui-même un ancien joueur des Gaulois, l’ex-hockeyeur professionnel a confirmé son intérêt pour ce rôle lorsqu’il a été approché par Jean Bédard. Ce dernier souhaitait préparer sa relève alors qu’il prévoit quitter son poste d’ici les deux prochaines années.

« J’ai toujours aimé m’impliquer de quelconque façon que ce soit avec l’organisation, a confié Bruno Gervais dans un entretien téléphonique avec LE COURRIER, lundi. J’ai fait le programme des Gaulois au complet et ça a eu un impact tellement important dans ma vie que tout ce que je peux faire pour la structure, je veux le faire. »

Selon Jean Bédard, il n’y avait pas de meilleur candidat pour lui succéder. « Il a le bon âge, il est intéressé par le hockey et on le voit partout. Il est passé dans le giron des Gaulois, c’est un gars de Saint-Hyacinthe. J’ai toujours aimé le côtoyer. C’est un gars qui a une bonne tête et qui a toujours été proche de l’entourage des Gaulois. C’est un naturel », l’a-t-il louangé.

La pause occasionnée par la pandémie a amené l’homme d’affaires, à la tête des restaurants La Cage – Brasserie sportive, à revoir son implication avec les Gaulois.

« Quand j’ai embarqué, les Gaulois étaient juste un club midget AAA. Maintenant, c’est toute une structure, a-t-il fait remarquer. […] Il y a eu beaucoup de transformation dans le hockey et là, je ne suis plus. Mes gars ont joué au hockey, je les suivais beaucoup, mais là je suis rendu ailleurs. »

Il tire néanmoins une belle fierté de la direction qu’a prise l’organisation des Gaulois au fil des années. « On n’a jamais eu autant de joueurs des Gaulois dans la ligue nationale qu’en ce moment », a-t-il souligné en citant notamment les frères Mathieu et Pierre-Olivier Joseph, Anthony Beauvillier, Jeffrey Truchon-Viel et Alexandre Carrier.

Gouverneur d’abord

Même s’il n’est pas encore président des Gaulois, Bruno Gervais a déjà commencé son implication avec l’organisation puisqu’il vient tout juste de succéder à Yves Sansfaçon au poste de gouverneur pour représenter l’équipe au sein de la Ligue de hockey midget AAA du Québec. Ce dernier a cédé sa place après de nombreuses années de services, mais demeure tout de même présent dans l’environnement des Gaulois.

« Yves Sansfaçon a rendu un service incroyable pendant toutes ces années, c’est un pilier de l’organisation. C’est un honneur pour moi de pouvoir m’impliquer et de l’avoir à mes côtés. Il est tellement généreux, il veut m’aider et m’appuyer là-dedans. Je suis content de l’avoir comme mentor », a soutenu Bruno Gervais, qui a été le premier joueur des Gaulois à voir son chandail être retiré au Stade L.-P.-Gaucher en même temps que son bon ami Maxime Talbot.

L’ancien défenseur compte également profiter de la transition qui s’orchestre avec Jean Bédard pour se « coller à lui » et profiter de son « grand bagage pour ce rôle et dans la vie aussi ».

Il se dit aussi excité à l’idée de travailler avec « un gars de la trempe de Benoit Rajotte, qui a les deux mains sur le volant » à titre de directeur général de la structure.

Avec ses obligations professionnelles comme analyste et à RDS et une jeune famille à s’occuper, Bruno Gervais estime qu’il était mieux pour lui de s’impliquer de cette manière – comme gouverneur et éventuellement comme président – qu’en tant qu’entraîneur.

« J’ai toujours été attiré à coacher, surtout dans un programme comme ça axé sur le développement du joueur », a-t-il commencé par dire, en rappelant qu’il avait déjà tenté l’expérience comme entraîneur associé avec le Vert et Noir pee-wee AAA de l’école Fadette lors de la saison 2018-19. Son horaire actuel ne lui permettait toutefois pas de s’investir à 100 % derrière le banc d’une équipe. Ses rôles en coulisses seront « plus faciles à jumeler » avec ses autres obligations, estime-t-il.

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