« Ça fait du bien de voir les Lauréats plus haut au classement, reconnaît l’entraîneur-chef Gabriel Doyon en entrevue avec LE COURRIER. Mais le travail n’est pas fini. »
À l’heure actuelle, Saint-Hyacinthe présente un dossier de 9 victoires, 10 défaites et 3 défaites en prolongation ou en tirs de barrage.
Après une séquence de quatre victoires en cinq matchs au début novembre, Saint-Hyacinthe a connu un petit creux de vague pour finir l’année avec des défaites lors de ses quatre derniers matchs. Mais il n’y a pas lieu de s’alarmer. L’équipe sait – et a déjà prouvé – qu’elle peut rivaliser avec n’importe quel club du circuit collégial D1 cette saison.
« On a perdu nos quatre derniers matchs, mais trois d’entre eux auraient pu tourner d’un côté comme de l’autre. À Gatineau [contre les Griffons le 9 décembre], on a eu plusieurs chances qu’on n’a pas su concrétiser. L’éthique de travail est là et les occasions de marquer aussi, mais il nous manque parfois juste la touche de finition », analyse Doyon, qui est passé du rôle d’entraîneur associé à celui d’entraîneur-chef en plein camp d’entraînement, cet été, à la suite du départ soudain de Martin Russell à la barre de l’équipe.
« Dernièrement, il y a eu des moments où ça a été plus difficile pour les unités spéciales, poursuit-il. Offensivement, on fait des jeux et on a des chances A1, mais il faut en profiter plus. C’est là-dessus qu’on veut miser pour la fin de la saison. On sait que, plus on avance dans la saison, plus les unités spéciales peuvent faire la différence dans un match. »
Le gardien de but Esteban Gauthier, qui a disputé 15 des 22 matchs des Lauréats, a fait lui aussi la différence à plusieurs occasions. Depuis le début de la saison, il maintient un pourcentage d’efficacité de 0,925, ce qui le place au 4e rang de la ligue à ce chapitre.
De l’autre côté de la patinoire, les Lauréats n’ont peut-être pas l’une des attaques les plus redoutables du circuit collégial, mais elle n’en demeure pas moins efficace. Le vétéran Kevin André Blanchette et Nathan Rhodes, dont c’est la première saison avec l’équipe, mènent la brigade offensive avec 13 buts chacun. Olivier Beaupré a aussi contribué régulièrement à l’attaque avec ses 11 buts, tout comme Loïc Ouellette qui en cumule 8.
« On a une équipe qui travaille beaucoup, note Gabriel Doyon. […] Mais on doit aller chercher plus de constance. »
Le classement de la division 1 collégiale, qui regroupe 13 équipes, est fort serré. À peine cinq points séparent la 6e place et la 11e place. Puis l’écart entre la 3e place et la 11e place est de 10 points. Le Cégep de Saint-Hyacinthe se trouve au beau milieu de cette lutte.
« On ne peut pas se permettre de relâchement, reconnaît l’entraîneur des Lauréats. Il y a une grande parité dans la ligue cette saison. Un match peut autant nous faire monter que descendre au classement tellement c’est serré. »
Avec 14 parties à faire à la saison, les joueurs des Lauréats sont conscients que le sprint final sera intense.
« Les gars sont vraiment décidés à revenir en force après les fêtes », assure Gabriel Doyon.