En fait, je ne veux recevoir aucun de ces cadeaux. La déception se lirait sur mon visage comme si elle avait été écrite au Sharpie par des chimpanzés saouls avec des gants de boxe. Et la vérité, c’est que je n’en ai pas besoin. Ni des cravates ni des chimpanzés, parce que j’ai déjà reçu mon cadeau. Et je ne cesse de le recevoir depuis la seconde où il est né. Juste pour ça, il devrait y avoir une journée internationale de ma blonde.
Et comme on dit en pub, attendez, ce n’est pas tout, il y a plus encore! J’ai récemment reçu un autre magnifique cadeau de mes super pairs pères. C’est ce sondage paru en pleine semaine québécoise de la paternité, houlala quelle coïncidence bien calculée, et qui démontre que les pères, particulièrement les plus jeunes, sont plus engagés que jamais dans l’éducation de leurs enfants. Plus présents, plus affectueux, plus impliqués, les nouveaux pères québécois, davantage qu’ailleurs au pays, souhaitent s’investir activement dans leur vie familiale. Bref, les pères modernes ne veulent plus être vus et reconnus uniquement comme des protecteurs ou des pourvoyeurs, mais avant tout comme des modèles positifs, un parent qui donne soins et affection. Cette année, c’est ça mon cadeau, le cliché de l’image paternelle qui est en train de changer. Mais bon… après un an et demi passé en mou, c’est vrai qu’une belle chemise propre…