Minou gris, y fait tellement chaud, même ma sueur sue. Je m’évapore par tous mes pores.
Je cherche d’autres brillantes figures de style pour illustrer à quel point il fait chaud, mais la seule que je trouve est, couché à terre en étoile à haleter comme l’aisselle d’un marathonien qui fait des jumping jack dans un spa.
Je ne sais pas ce qui m’épuise le plus, les canicules ou le rythme auquel on bat les records de chaleur. Le monde est dans une olympiade torride. Inde, Japon, France, États-Unis, le thermomètre pète sa coche à répétition.
L’hiver austral a été le plus chaud jamais enregistré, même les océans s’en sont mêlés avec une « performance » de 20,96 degrés. 20 degrés dans ta piscine, c’est frette pour la pompe à eau, mais dans l’océan, comme dirait Brathwaite : « C’est chaud, c’est chaud, c’est chaud! »
Juste au Québec, dès le mois d’avril, records de chaleur battus à Montréal et au sud de la province, en mai on remet ça avec de nouvelles marques à l’est, juin, juillet et août de Baie-Comeau à Val-d’Or en passant par Québec et Bagotville, le mercure est monté plus haut qu’une facture d’épicerie.
Au niveau mondial, ce fut l’été le plus chaud de l’histoire et l’année 2023 est déjà assurée de passer à la postérité comme la plus embrasée. Partout, on bat des records de chaleur. Un moment donné, on va se tanner de gagner?
L’affaire, c’est que c’est pas fini. Même si on disait : « Ok, là, j’ai fait cuire un œuf, un poulet entier pis des tites patates su’mon asphalte, ahaha c’est beau, j’ai compris. Arrête. »
Ben non. Ça marche pas de même. On n’a pas eu le courage des efforts pour éviter de battre ces records, ben là, on va suer!