« Je n’ai pas joué à mon goût, a mentionné le golfeur qui s’est classé au 55e rang. J’ai fait la coupure, mais sans plus. Ça reste une très belle expérience que j’ai acquise en sachant que c’était ma deuxième participation au championnat canadien. »
Lorsqu’il a commencé le golf, le Maskoutain ne pensait pas se rendre à un niveau aussi élevé. « À 11 ans, j’étais très loin d’être dans les meilleurs juniors, c’est à force de pratiquer que j’ai vu la possibilité un jour [d’atteindre les niveaux supérieurs] », a-t-il ajouté.
L’influence du paternel
Cameron Robitaille s’est confié sur comment sa passion pour le golf s’est nourrie au cours des années. Il ne s’en cache pas, son paternel a joué un rôle clé. « Mon père m’a introduit au golf quand j’avais trois ans et je me rappelle ne pas avoir eu la piqûre au départ. Il a été mon entraîneur pendant mes premières années », a lancé le jeune homme.
Son engouement a vite changé lorsqu’il est entré en sport-études option golf à l’école secondaire Fadette. « Je jouais et pratiquais tous les jours, j’ai même commencé à participer à des tournois. C’est vraiment de là que c’est parti », se souvient celui qui a soufflé ses 18 bougies le 9 juin.
Un beau parcours
Depuis ses premiers coups de départ, le jeune homme ne cesse d’impressionner. Il cumule les victoires sur les différents circuits. Après avoir remporté le championnat individuel de golf collégial l’an dernier, Cameron a terminé 4e au championnat canadien de l’ACSC alors qu’il portait l’uniforme des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe. Âgé de 17 ans, le golfeur est devenu le plus jeune champion du Club de golf de Saint-Hyacinthe en terminant avec six coups d’avance sur le deuxième.
En plus de remporter des tournois, Cameron a mis la main sur des bourses de 3000 $ et 200 $ gracieuseté de la Fondation Aléo avec la collaboration de Golf Québec en 2023 et 2024. Cette bourse permet aux athlètes de poursuivre leurs objectifs sportifs et scolaires.
Le rêve ultime
Tout comme les autres golfeurs de son âge, Cameron vise un jour le circuit professionnel de golf masculin (PGA). « Je ne me mets pas de limites, mais c’est sûr que de jouer sur la PGA, c’est mon rêve ultime. Je veux m’améliorer pour aller le plus loin possible », a-t-il évoqué.
Plus tôt dans l’année, Cameron a franchi une autre étape dans sa carrière, celle de faire la coupure lors de la qualification provinciale dans l’espoir de se tailler une place à l’Omnium canadien (PGA). « Encore à ce jour, ça reste ma meilleure expérience à vie, c’était tellement difficile », a-t-il ajouté avec le sourire. Cameron a comme objectif de faire les qualifications en vue de prendre part à des tournois professionnels lors de la prochaine année.
Par Hugo Montreuil
