Basée à Toronto, GFL Environmental vient en effet d’acquérir Enviro-Viridis. Le ­montant de la transaction qui se conclura le 1er mars n’a pas été divulgué.

Grâce à sa plateforme nationale d’opérations canadiennes, GFL Environmental dessert environ 38 000 clients commerciaux, industriels et institutionnels, ainsi que plus de 1,8 million de foyers en vertu de contrats de collecte ­municipale.

« Nous allons bénéficier de l’expertise, du réseau national et du soutien financier de GFL pour poursuivre notre croissance et consolider notre position de leader dans un marché très concurrentiel », a déclaré dans un communiqué, Richard Lafrenière, ­président d’Enviro-Viridis.

Enviro-Viridis a été créée en 2009 par ­Novacap, une firme d’investissements privés de Longueuil qui gère des actifs totalisant 1,5 milliard de dollars.

« Depuis l’acquisition de Camille Fontaine & Fils en 2009 et les nombreuses acquisitions additionnelles qui ont suivi, Novacap et l’équipe de direction ont fait d’Enviro-Viridis un joueur majeur dans le secteur de l’environnement au Québec », a indiqué Domenic Mancini, associé principal de Novacap.

Le potentiel de développement ­d’Enviro-Viridis avait intéressé en septembre 2012 la Caisse de dépôt et placement du ­Québec qui y avait investi 12,5 M$.

Le développement d’Enviro-Veridis s’est rapidement accéléré en acquérant six concurrents. L’entreprise spécialisée en ­gestion de matières résiduelles possède trois centres de tri et deux sites d’enfouissement de déchets secs.

Fondée en 1959, Camille Fontaine & Fils dispose d’un parc de 125 véhicules et plus de 3 000 conteneurs. Située sur le boulevard Laurier Est, l’entreprise compte 150 employés. On ignore encore quel sera l’impact de cette transaction sur les activités maskoutaines de l’entreprise.