30 mai 2024 - 03:00
Cap sur le Motel Nulle Part
Par: Maxime Prévost Durand
L’auteur-compositeur-interprète maskoutain Dave Harmo a lancé au début mai son nouveau mini-album intitulé Motel Nulle Part. Photo Gérald Garon

L’auteur-compositeur-interprète maskoutain Dave Harmo a lancé au début mai son nouveau mini-album intitulé Motel Nulle Part. Photo Gérald Garon

Implanté sur la scène new folk québécoise depuis plusieurs années, Dave Harmo explore d’autres horizons sur son mini-album Motel Nulle Part, lancé au début mai. Entremêlant sonorités familières et nouvelles, l’auteur-compositeur-interprète continue de capter des scènes du quotidien à travers les paroles de ses chansons.

Prendre le temps de savourer le moment présent et de contempler le monde qui nous entoure, voilà l’éloge que fait Dave Harmo sur la chanson-titre de ce nouvel opus. Malgré son rythme entraînant, qui déroge du new folk habituel du Maskoutain, « Motel Nulle Part » invite notamment à ralentir le tempo de nos vies.

« Je regarde le monde aller et je trouve que tout va ben trop vite. J’ai de plus en plus besoin de moments où je m’arrête pour m’évader de ce quotidien-là qui va à deux cents milles à l’heure. Motel Nulle Part, c’est les petits moments qu’on s’accorde pour relaxer. Cette chanson est née de cette volonté-là de s’accorder le droit de ralentir un peu », raconte Dave Harmo.

Musicalement, l’auteur-compositeur-interprète défriche de nouveaux territoires sonores avec cette pièce, avec des mélodies modernes qui nous font penser à celles d’un Jay Scott, par exemple.

« J’ai eu envie d’aller ailleurs dans la direction artistique, d’aller vers un métissage des sons. J’ai gardé le son de la guitare acoustique qu’on a dans mes chansons, mais je l’ai amené ailleurs en cherchant une façon de chanter qui était un peu plus rythmée. Ça donne un truc plus up tempo, avec un bout qui est presque rappé même. »

Le Maskoutain ne s’éloigne néanmoins pas trop du new folk qu’on lui connaissait déjà. « Une fois de trop », la pièce qui ouvre le mini-album, nous plonge en terrain connu avec son style influencé par Mumford and Sons et autres de ce monde.

« “Une fois de trop” a été écrite plus en continuité du troisième album [À l’abri de la tempête]. C’est un style qui fonctionne bien dans les radios », mentionne celui qui est à la fois enseignant au secondaire, photographe et peintre à ses heures, en plus de se consacrer à sa carrière d’auteur-compositeur-interprète.

Le mini-album, formé de six chansons, est la première partie d’un projet musical qui sera complété cet automne avec la sortie d’un autre mini-album.

« Il s’agit de deux entités différentes, mais qu’on pourra aussi mettre ensemble », explique Dave Harmo.

Un moment unique avec son fils

Pour souligner la sortie de Motel Nulle Part, un lancement a eu lieu au Zaricot le 4 mai. Le spectacle, qui affichait complet, gardera une place spéciale dans les souvenirs de Dave Harmo puisque, pour la toute première fois, il a partagé la scène avec son fils, Milo. L’adolescent a assuré la première partie du spectacle avec le groupe dont il fait partie avec ses amis.

« J’étais extrêmement fier, lance Dave Harmo en repensant à cette soirée. Je ne me serais jamais douté quand j’ai commencé ma carrière de chanteur qu’un jour, je partagerais la scène avec mon fils et son groupe. C’est lui qui écrit les paroles et la musique du groupe. C’est comme un legs des générations. »

Milo a également collaboré sur la reprise de la chanson « Je chante comme un coyote », d’Offenbach, qui figure sur le mini-album. « C’est mon gars qui a fait les lignes de guitare pour cette chanson, c’est lui qui a créé ça. C’est vraiment une coréalisation », mentionne Dave Harmo.

C’est d’ailleurs après que son fils eut écouté ce classique du rock québécois que l’idée d’en faire une reprise lui est venue. Avec une rythmique complètement différente de la version originale, le Maskoutain a fait sienne cette chanson datant des années 1970.

Des spectacles estivaux

Armé de sa guitare, Dave Harmo offrira quelques spectacles cet été afin de promouvoir la sortie de Motel Nulle Part.

Dans la région, il sera notamment possible de le voir et de l’entendre le dimanche 30 juin au Café Chez Nelson à Saint-Denis-sur-Richelieu de même que le jeudi 11 juillet au terrain des loisirs de Saint-Simon. Sa tournée estivale l’amènera aussi loin que Morin-Heights, dans les Laurentides, et Rivière-Ouelle, dans le Bas-Saint-Laurent.

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