Sauf que l’industrie automobile, ce ne sont pas que des modèles. C’est aussi tout un ensemble de facteurs économiques et corporatifs qui redessinent l’avenir. Voyons donc ce que les 12 prochains mois pourraient nous promettre.

Nissan-Honda-Mitsubishi

Personne ne l’aurait cru, mais les trois compagnies japonaises ont profité des derniers jours de l’année pour signer une entente de négociation en vue d’une éventuelle fusion. Ne vous attendez pas à ce que l’une de ces trois entités disparaisse, mais sachez que cela pourrait multiplier les échanges.

Ce qui est une excellente nouvelle puisque Honda a l’expertise des voitures hybrides, Nissan profite d’un bon système de voitures électriques ou de prolongateur d’autonomie et Mitsubishi est le roi du rouage intégral. On pourrait donc voir des plates-formes multimarques, des usines à assemblage multiples et des modèles qui, sans être identiques, seront assez semblables pour partager de nombreuses composantes, ce qui est en soi une excellente nouvelle pour ce nouveau groupe qui deviendrait le 3e en importance.

Les ventes de VÉ

Il est clair que la récente décision du gouvernement du Québec de mettre en arrêt temporaire les incitatifs financiers aura l’effet d’une douche froide sur les ventes de voitures électriques. Si j’étais un conseiller chez un concessionnaire, je m’empresserais de mettre des sous de côté pour les difficiles mois de février et mars (en espérant que le tout redémarre en avril).

Mais le dossier n’est peut-être pas clos. En vertu des lois du marché, et parce que personne ne veut rester coincé avec des inventaires non vendus, il y a fort à parier qu’une partie des incitatifs seront compensés par les constructeurs, faisant baisser du même coup les prix de vente. Soyons francs, je n’y crois qu’un tout petit peu, mais l’optimiste en moi ne peut s’empêcher de rêver.

Les modèles qui disparaissent

Il n’y a pas une année qui passe sans que certains modèles soient rayés des catalogues et 2025 ne fera pas exception. Cette année, Chevrolet passe un vrai coup de balai en éliminant, pour une nouvelle fois, la sportive Camaro dont le succès n’est plus à la hauteur des attentes. La Malibu disparaît elle aussi après plusieurs années de loyaux services.

Chez Ford, on dit adieu au Edge, dont les jours sont désormais comptés. Mitsubishi a aussi annoncé depuis longtemps la fin de sa petite Mirage, ce qui réduit à zéro le choix des autos sous la barre des 20 000 $.

Jaguar a totalement abandonné la fabrication jusqu’en 2026, éliminant tous ses modèles d’un coup. Alfa Romeo fait disparaître son trèfle à quatre feuilles et efface les versions Quadrifoglio du Stelvio et de la Giulia. Subaru abandonne la Legacy dès le printemps 2025, Toyota élimine la Venza hybride et Volvo perd sa S60. On pourrait ajouter aussi une longue liste de véhicules de performance, notamment la Nissan GT-R et quelques Ferrari!

Celles que j’ai hâte de conduire

La disparition de certains modèles permet de faire de la place pour de nouveaux modèles, dont certains sont arrivés ou tout près de l’être. Le Dodge Charger EV, par exemple, s’amène avec un look d’enfer, deux portes comme le Charger aurait toujours dû l’être et beaucoup de personnalité.

Volkswagen amène enfin son ID Buzz, une version électrique de son défunt Eurovan, dont le prix de vente est trop élevé et l’autonomie trop petite. J’ai quand même très hâte de vivre la vanlife à son volant.

Chez les Coréens, Hyundai mise sur son grand Ioniq9, un VUS trois rangées électrique ainsi que sur une Ioniq5 XRT aux prétentions hors route. Acura présentera un petit VUS appelé ADX, et Honda sortira la Prelude hybride, un des véhicules les plus attendus de l’année.

Je l’admets, le véhicule 2025 que j’ai le plus hâte d’essayer n’a rien de rationnel ni d’abordable. Mais il est celui qui me fascine depuis toujours : le Mercedes Benz Class G électrique, un immense véhicule utilitaire sport aux capacités exceptionnelles.

En attendant, je ne peux que vous souhaiter une excellente année 2025, et beaucoup de kilomètres en sécurité!