« C’est assez rare de vivre une saison où tu es invaincu et c’est encore plus rare de gagner le Bol d’Or deux années de suite. C’est une année dont je vais me souvenir toute ma vie, ça, c’est sûr », a lancé le quart-arrière des Lauréats, Antoine Ouimet, après la conquête des siens.
On se souviendra que le joueur vétéran avait décidé de revenir avec les Lauréats pour une quatrième et dernière saison après avoir fait une croix sur le Rouge et Or de l’Université Laval plus tôt dans l’année, rendant l’exploit d’autant plus significatif à ses yeux.
« Le sentiment d’appartenance qu’on avait dans l’équipe était fort. On était très unis et ça a fait qu’on était sur la même page durant toute la saison », a-t-il poursuivi en évoquant les succès de l’équipe.
De son côté, Salomon Lacasse faisait partie des recrues des Lauréats qui soulevaient le Bol d’Or pour la toute première fois. Et il en tire une grande fierté.
« C’était impressionnant de vivre ça », a affirmé le porteur de ballon en parlant de la saison parfaite de l’équipe et de la victoire au Bol d’Or.
Salomon ne cache pas qu’une certaine fébrilité l’animait à l’aube du match le plus important de sa jeune carrière, samedi, mais il n’en a rien laissé paraître sur le terrain.
« C’était un des premiers matchs cette saison pour lequel j’étais nerveux. Je me disais, s’il y a un gros match à sortir, c’est celui-là », indique-t-il. En ce sens, il peut dire mission accomplie.
Pas qu’un feu de paille
Avec cette deuxième conquête en deux ans, les Lauréats ont envoyé un message clair aux autres équipes de la division 2 de football collégial que leur succès n’avait rien d’éphémère.
« Je pense qu’on a montré à la province au complet qu’on n’est pas juste un feu de paille », a affirmé l’entraîneur-chef de Saint-Hyacinthe, Sébastien Deschamps.
« L’an dernier, on avait fini avec une fiche de cinq victoires et trois défaites et on avait gagné le Bol d’Or. On dit beaucoup de notre programme qu’on progresse d’année en année, mais comme on venait de gagner le Bol d’Or, on se disait que ça allait être difficile de continuer de progresser en 2024. Mais on l’a fait en réalisant une saison parfaite et en gagnant le Bol d’Or encore, a-t-il souligné. La mauvaise nouvelle, c’est que l’année prochaine, on ne fera pas mieux que ça! »