Les choses ont dramatiquement accéléré depuis son passage aux Francouvertes en 2012, alors qu’il ne s’était rendu qu’en demi-finale : Antoine Corriveau est devenu aujourd’hui un artiste incontournable de la scène indépendante au Québec, reconnu pour une musique sombre et des textes poignants. « Le spectacle du nouvel album est bien reçu, de nouvelles personnes commencent à nous suivre chaque fois », remarque l’auteur-compositeur-interprète, précisant qu’il s’est bien entouré pour la nouvelle tournée, avec des cordes et des cuivres.
Depuis la sortie de son dernier opus, Antoine Corriveau ne manque pas de projets, lui qui signe sa première réalisation d’album avec Avant la mort des fleurs cueillies de Mat Vézio, à paraître le 17 mars, et qui siège sur le jury des 21es Francouvertes. « Je fais mes premiers pas comme juge : je trouve que c’est un beau projet, et qu’il faut des couilles pour se compromettre comme ça en 2017 », estime l’ancien participant.
Amours maskoutains
« J’aime jouer au Zaricot, un endroit agréable avec un public de qualité, mais j’aime aussi faire un tour au disquaire Fréquence », précise Antoine Corriveau, pour qui ce sont les deux incontournables du centre-ville. Cet amour semble réciproque, puisque le public se fait de plus en plus nombreux à chaque passage. Son spectacle du samedi 18 mars à 20 h ne devrait pas faire exception.