Initialement, seule une place était réservée à un résident du centre-ville, deux à des organismes indépendants, quatre à des organismes paramunicipaux et six à la Ville de Saint-Hyacinthe (élus ou employés), tel que rapporté dans nos pages la semaine dernière. Le seul citoyen invité avait par ailleurs fait partie de l’équipe de campagne du maire lors des deux dernières élections municipales.
Claude Corbeil et Jeannot Caron, qui siègent eux-mêmes à ce comité, avaient pourtant défendu cette première composition lors d’une rencontre avec LE COURRIER après la séance du conseil municipal du 21 janvier, en compagnie du directeur général Louis Bilodeau. Les démarches pour recruter Mme Pelletier ont tout de même eu lieu dès le lendemain, soit la veille de la rencontre de démarrage.
L’appel de la direction générale, à moins de 24 heures d’avis, l’a d’autant plus surprise qu’elle croyait avoir été écartée des activités de Chantier centre-ville. La citoyenne avait en effet été approchée par trois élus différents lors de la soirée d’information du 7 novembre afin de l’inviter à participer au comité, ce qu’elle a accepté à ce moment. Mme Pelletier n’a cependant jamais reçu d’invitation par la suite et avait donc déduit que sa présence n’était plus souhaitée. La Ville a finalement évoqué un problème de communication et lui a présenté ses excuses.
Les trois autres citoyens doivent se joindre au comité à la prochaine réunion. À moins qu’il n’y ait eu d’autres changements, Chantier centre-ville aura finalement 17 membres au total. La Ville de Saint-Hyacinthe n’a toujours pas informé LE COURRIER de ces ajouts ou fourni une liste à jour des participants. C’est en contactant la principale intéressée, Françoise Pelletier, que nous avons pu confirmer l’information.
Chantier centre-ville se veut un espace de réflexion sur le « centre-ville de Saint-Hyacinthe de demain ». Les discussions, qui vont tourner autour d’à peu près tous les thèmes pertinents au centre-ville, doivent servir à alimenter la conception du futur plan particulier d’urbanisme du secteur. Le tout devrait s’étaler sur près de deux ans.