Professeure titulaire au Département de biomédecine vétérinaire de la FMV, Christine Theoret succède ainsi au Dr Michel Carrier, doyen de la Faculté depuis janvier 2010.
Au printemps 2016, le conseil de l’Université de Montréal avait renouvelé le mandat de doyen de Michel Carrier pour une période de deux ans qui venait à échéance le 31 mai 2018.
« Christine Theoret possède un bagage où se mêlent, de façon assez unique en milieu universitaire, charisme, rigueur scientifique, talent de pédagogue, capacité d’écoute et sens des perspectives organisationnelles », a estimé Guy Breton, recteur de l’Université de Montréal dans un communiqué interne diffusé par l’institution d’enseignement.
M. Breton a ajouté quelques mots pour le doyen sortant. « Michel Carrier est un gestionnaire chevronné qui a obtenu pour la Faculté le renouvellement de son agrément de l’American Veterinary Medical Association Council on Education (AVMA). Il a mené également une solide campagne philanthropique », a salué le recteur de l’Université de Montréal.
Renouvellement de l’agrément
Le renouvellement de l’agrément devrait être le principal cheval de bataille de la nouvelle doyenne.
À la suite de son inspection et de son évaluation effectuées en novembre 2012, l’AVMA avait renouvelé l’agrément complet de la FMV en mai 2013. Celui-ci se termine en 2019.
« Cet agrément est d’une importance majeure pour l’Université de Montréal, mais aussi pour le Québec, dont les vétérinaires doivent être formés dans un établissement détenant l’agrément de l’AVMA afin notamment de pouvoir exporter des animaux et de la viande aux États-Unis et en Amérique du Nord », peut-on lire dans un communiqué de l’Université diffusé lors du renouvellement de l’agrément.
Conflit de travail
La future doyenne aura probablement son mot à dire dans le conflit de travail qui oppose depuis de nombreux mois la direction de l’Université de Montréal et les employés cliniciens de la Faculté.
Ces employés, qui sont tous vétérinaires de métier, souhaitent obtenir le statut de professeur clinicien (actuellement, ils sont considérés comme cliniciens enseignants).
Syndiqués depuis juin 2015, les cliniciens sont en négociation avec l’employeur en vue de s’entendre sur les termes d’une première convention collective. Un processus d’arbitrage est toujours en cours entre les deux parties.