Petite note : il faut maintenant dire Pacifica VHR, pour véhicule hybride rechargeable, plutôt que PHEV tiré de l’expression anglaise « Plug In Hybrid Electric Vehicle ». Mais comme les manufacturiers eux-mêmes ne s’entendent pas à savoir quelle expression est la bonne, on conservera PHEV à l’usage pour le moment!
Bref, la Chrysler Pacifica dont il est question est non seulement un véhicule familial spacieux et bien pensé, mais aussi une version hybride branchable capable de fournir jusqu’à 51 kilomètres en mode électrique.
La bonne nouvelle, c’est que dans la réalité, ce total est largement sous-estimé. Même par temps plus froid – et j’ai conduit la voiture au moment de la récente chute de neige – ou avec de longues randonnées sur autoroute alors que la régénération d’énergie est inexistante, le véhicule a rempli sa mission et offert la totalité de la distance annoncée.
Imaginez alors quand on l’utilise en ville, qu’on maximise l’énergie au freinage et qu’on fait un peu attention à la conduite. Le total peut aisément, comme ce fut mon cas, atteindre plus de 64 kilomètres en mode électrique.
Ajoutez à cela les performances d’un moteur bien connu, le V6 3,6 cylindres abondamment mis de l’avant chez Chrysler, et vous aurez une bonne idée de ce que les 260 chevaux de l’ensemble peuvent procurer comme sensation d’accélération, même si le poids du véhicule est assez élevé.
Le vrai côté pratique de la fourgonnette cependant, c’est l’aménagement complet. Les portières coulissantes par exemple sont un atout intéressant quand vous vous retrouvez coincé entre deux véhicules dans un espace de stationnement trop étroit de centre commercial ou d’épicerie.
La version de la Pacifica que je conduisais, une des plus haut de gamme de la famille, je dois le préciser, était aussi dotée des équipements les plus raffinés. Cela incluait notamment des portières motorisées, qu’on peut actionner sur pression d’un bouton sur la télécommande. Plus encore, il suffisait de glisser le pied sous la portière pour qu’elle s’active automatiquement. Pratique quand on a les bras remplis de sacs ou qu’on essaie de garder tranquille le petit dernier!
L’espace intérieur est abondant et totalise plus de 3900 litres lorsque toutes les banquettes sont abaissées et dissimulées dans le sol. Tout en place, l’espace est tout de même impressionnant et atteint 915 litres.
Ajoutez à cela des sièges baquets en deuxième rangée, une tonne de technologies embarquées incluant des écrans de grandes dimensions aux places arrière, une caméra appelée Fam Cam pour que le conducteur puisse suivre les activités des passagers (et peut-être éviter des chicanes entre les enfants du même souffle) et vous aurez un bon aperçu de ce que la Chrysler Pacifica a à vous offrir.
Et le prix?
Les plus âgés, et pas si vieux croyez-moi, se souviendront des fourgonnettes de cette nature dont le prix se situait sous la barre des 24 000 $ avec les incitatifs du manufacturier. Croyez-le ou non, ce prix date de moins d’une décennie.
Aujourd’hui, la baisse d’intérêt à l’égard de ce type de véhicule et la montée fulgurante des VUS a fait grimper les prix à un sommet inégalé. De surcroît, on a oublié le petit véhicule familial abordable pour le transformer en véhicule de luxe.
La preuve, c’est que la Chrysler Grand Caravan (oui, elle est désormais Chrysler et non plus Dodge) a un prix de départ de 50 000 $. Mon véhicule d’essai, une version raffinée de la Pacifica hybride, se détaillait plutôt 70 000 $. Même les compétiteurs les plus féroces qui sont le Kia Carnival, la Toyota Sienna ou la Honda Odyssey ont des tarifs similaires.
Aucun autre véhicule n’affiche le même côté pratique ou le même confort qu’une fourgonnette comme la Chrysler Pacifica, cette dernière ajoutant une économie de carburant remarquable et un style totalement réussi. Mais les manufacturiers ne font rien pour en encourager la vente, et c’est bien dommage!
