Cette contribution financière permettra d’accélérer le virage vert et le développement durable dans les régions du Québec. Il s’agit de la troisième subvention accordée par DEC à Cintech agroalimentaire.
Le président-directeur général de Cintech agroalimentaire, Jean Lacroix, s’est dit ravi de cet appui de 1 M$ de la part de DEC, qui s’ajoute à l’investissement de Cintech de 1 M$ également.
Cette subvention porte sur l’ensemble des coûts d’acquisition et d’installation d’équipements. « En deux ans, on a eu trois investissements différents de DEC. La dynamique de l’investissement d’aujourd’hui s’inscrit autour d’une approche permettant de développer et de transformer de nouvelles sources d’aliments riches en protéines végétales grâce à l’acquisition d’équipements à la fine pointe de la technologie. »
Selon M. Lacroix, ces différentes contributions financières gouvernementales ont donné la possibilité d’avoir une infrastructure, de créer un Centre d’expertise de protéines végétales ainsi que Campus V, le premier incubateur au Québec dédié aux protéines végétales. « D’un investissement à l’autre, un écosystème d’innovation agroalimentaire a pu émerger. Je pourrais même dire que cette zone d’innovation, c’est la Silicon Valley de la R&D. »
Le PDG de Cintech affirme qu’il ne s’agit pas uniquement d’un investissement technologique, mais bien plus que ça. C’est une opportunité d’accélérer la croissance de Cintech agroalimentaire de façon substantielle. « Nous avons conclu des partenariats mondiaux de taille. Des expertises de niche sont ainsi développées. Aujourd’hui, on est différents de ce qu’on était avant et on aspire à exceller davantage dans l’avenir et à nous démarquer. »
Coût total des investissements
Jean Lacroix trouve que ces subventions constituent un puissant levier de développement pour l’industrie agroalimentaire. « Cette aide financière de 1 M$, qui s’ajoute aux 3,84 M$ octroyés par DEC dans les deux dernières années, est non négligeable pour l’industrie agroalimentaire. Cette contribution significative de DEC, additionnée à un investissement total de 1,96 M$ de Cintech, nous permet de répondre aux besoins industriels des entreprises agroalimentaires souhaitant avoir accès à des technologies de pointe. D’ailleurs, notre récente installation dans un bâtiment plus grand et moderne nous permet de bonifier l’accessibilité à notre parc technologique et à nos experts qui jouent un rôle fondamental dans notre nouvelle offre au marché. »
Annie Koutrakis, députée de Vimy et secrétaire parlementaire de la ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, explique que le choix de Cintech n’est pas le fruit d’une simple coïncidence. Le DEC a pris la décision d’appuyer les efforts de la firme agroalimentaire pour une troisième fois consécutive compte tenu de sa renommée en recherche et développement. « Avec l’équipe de Cintech, nous avons pu réaliser beaucoup de choses et on continue sur la même lancée. On est vraiment fiers de ce qu’on a pu accomplir jusqu’à aujourd’hui. »
Le but de DEC est de financer des projets qui feront la différence dans la vie des entrepreneurs et des entreprises d’ici, rappelle Mme Koutrakis. Elle a tenu à souligner les efforts déployés par l’organisme maskoutain dans la mise en place d’une économie durable. « Nous devons aider les PME à prendre le virage vert pour qu’elles puissent se tailler une place de choix dans l’économie de demain. C’est pourquoi le gouvernement du Canada appuie des organismes comme Cintech agroalimentaire, dont le projet d’accompagnement des entreprises les aidera à réduire leur empreinte environnementale, à augmenter leur compétitivité et à innover grâce à des technologies propres. »
Cintech voit déjà le rayonnement de son image à l’échelle mondiale. Jean Lacroix indique que des négociations sont déjà en cours avec dix ou quinze équipementiers à travers le monde pour développer de nouveaux partenariats prochainement.