Mais il y a beaucoup de rues où il n’y a pas ou presque pas d’arbres. Je vous donne un exemple (vous en trouverez d’autres dans vos quartiers). L’avenue Pagé, dans sa section entre Papineau et Sacré-Cœur, est un boulevard avec, sur la bande centrale, du gazon et de grands arbres matures offrant de l’ombre. Dans sa section entre Blanchet et Bovey, il n’y a aucun arbre. Pourtant, la rue est aussi large. Il n’y a que de l’asphalte. Peut-être est-il trop tard pour y planter des arbres. Peut-être vaudrait-il mieux enlever de l’asphalte, car sur ce segment de rue, hormis le matin et le soir avec le retour au foyer, il n’y passe pas plus de 4-5 véhicules à l’heure.
En attendant ces travaux, peut-être devrions-nous songer à faire des rues moins larges partout où il y a une faible circulation, y mettre des plates-bandes et des arbres retenant l’eau de pluie et offrant de l’ombre aux passants.
Évitons de créer d’autres îlots de chaleur. Les immeubles sur la section de l’avenue Pagé sont des triplex et des quadruplex en location. Aucun locataire ne va songer à planter un arbre sur le parterre en pensant qu’il y aura de l’ombre dans 15 ans. Et aucun propriétaire n’y voit un avantage personnel. Mais si la Ville promettait une baisse d’impôt foncier annuelle pour chaque arbre rendu à maturité (environ 15 ans), ce serait un incitatif pour le propriétaire et ça améliorerait l’attrait de son immeuble.
Il faut penser en fonction de l’avenir qui s’annonce très chaud.
Gilles Germain, Saint-Hyacinthe