Dans un communiqué, Gilles Brouillard, président du CEA soutient que la dernière consultation des producteurs agricoles remonte à 1972. « Ce n’est pas aux chefs de partis, ni aux partis politiques de trancher la question du maintien ou non du monopole », est-il écrit.
« L’insatisfaction envers l’UPA (par les producteurs agricoles) est de plus en plus grandissante. Il est grand temps de permettre aux agriculteurs d’en débattre de façon neutre, indépendante et en dehors de la structure syndicale », mentionne M. Brouillard.Le CEA souhaite par le fait même rappeler aux partis politiques que la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois concluait en 2008 qu’il est nécessaire de mettre fin au monopole syndical de l’UPA.