14 mai 2015 - 00:00
Étude de l’AMT
Corbeil déçu, mais pas découragé
Par: Benoit Lapierre
Corbeil déçu, mais pas découragé

Corbeil déçu, mais pas découragé

Corbeil déçu, mais pas découragé

Corbeil déçu, mais pas découragé

Le maire Corbeil a pris acte de l’étude de l’AMT, mais ne baisse pas les bras pour autant. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire Corbeil a pris acte de l’étude de l’AMT, mais ne baisse pas les bras pour autant. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, n’a évidemment pas sauté de joie en prenant connaissance de l’étude qui vient démolir, ni plus ni moins, le projet de train de banlieue.

« C’est clair que ce résultat-là est très ­décevant. Je vous rappelle que nous ­voulons atteindre les 60 000 habitants d’ici 2020, et que le train de banlieue était pour nous un levier majeur pour y arriver. On est déçu, mais on va se virer de bord assez rapidement. Un jour, on va l’avoir, le train de banlieue. Ce qu’il faut, c’est une vision et de l’ambition », a-t-il déclaré hier en conférence de presse.

Au lieu d’attendre le train de banlieue, dit-il, la Ville se tournera vers le CITVR et l’AMT afin de trouver d’autres façons de bonifier le transport collectif vers ­Montréal. « Nous allons prouver que nous avons assez de monde pour ça. Ça nous force à être proactifs. »

M. Corbeil savait depuis un petit ­moment que l’étude de l’AMT sur le ­prolongement du train de banlieue vers Saint-Hyacinthe avait donné des résultats négatifs. Un représentant du ministère des Transports lui en avait transmis une version préliminaire le 7 avril. Mais dit-il, ce n’est que jeudi dernier, le 7 mai, que lui a été transmise l’analyse finale­ ­avantages-coûts préparée par la firme AECOM, un document qui est daté de ­février 2015.

« Quand j’ai vu ce rapport, je me suis dit qu’il fallait absolument parler au ­président de l’AMT, Nicolas Girard. Il est venu nous rencontrer lundi après-midi », a raconté le maire Corbeil. Après cette rencontre à laquelle assistaient des ­représentants de la Chambre de ­commerce et de Saint-­Hyacinthe ­Technopole, les conclusions de l’étude ont été exposées aux conseillers ­municipaux, en séance plénière.

Le maire Corbeil a rappelé que le projet de train de banlieue était né à la Chambre de commerce il y a plus de 10 ans, alors qu’il en était le président. Une première analyse d’un projet de prolongement avait été réalisée en 2005-2006. Par la suite, en 2011, la Chambre avait demandé et obtenu que la Ville adhère à son comité du train de banlieue.

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