« C’est clair que ce résultat-là est très décevant. Je vous rappelle que nous voulons atteindre les 60 000 habitants d’ici 2020, et que le train de banlieue était pour nous un levier majeur pour y arriver. On est déçu, mais on va se virer de bord assez rapidement. Un jour, on va l’avoir, le train de banlieue. Ce qu’il faut, c’est une vision et de l’ambition », a-t-il déclaré hier en conférence de presse.
Au lieu d’attendre le train de banlieue, dit-il, la Ville se tournera vers le CITVR et l’AMT afin de trouver d’autres façons de bonifier le transport collectif vers Montréal. « Nous allons prouver que nous avons assez de monde pour ça. Ça nous force à être proactifs. »
M. Corbeil savait depuis un petit moment que l’étude de l’AMT sur le prolongement du train de banlieue vers Saint-Hyacinthe avait donné des résultats négatifs. Un représentant du ministère des Transports lui en avait transmis une version préliminaire le 7 avril. Mais dit-il, ce n’est que jeudi dernier, le 7 mai, que lui a été transmise l’analyse finale avantages-coûts préparée par la firme AECOM, un document qui est daté de février 2015.
« Quand j’ai vu ce rapport, je me suis dit qu’il fallait absolument parler au président de l’AMT, Nicolas Girard. Il est venu nous rencontrer lundi après-midi », a raconté le maire Corbeil. Après cette rencontre à laquelle assistaient des représentants de la Chambre de commerce et de Saint-Hyacinthe Technopole, les conclusions de l’étude ont été exposées aux conseillers municipaux, en séance plénière.
Le maire Corbeil a rappelé que le projet de train de banlieue était né à la Chambre de commerce il y a plus de 10 ans, alors qu’il en était le président. Une première analyse d’un projet de prolongement avait été réalisée en 2005-2006. Par la suite, en 2011, la Chambre avait demandé et obtenu que la Ville adhère à son comité du train de banlieue.