L’objectif que s’était fixé M. Gouin était des plus ambitieux : parcourir à la course 320 kilomètres en huit jours, soit la distance entre Ottawa et Drummondville, sa ville natale. Cette initiative s’inscrivait dans le cadre de la semaine du sport.
Durant tout le trajet, le Drummondvillois s’est arrêté dans diverses écoles et a incité les élèves à parcourir quelques kilomètres avec lui, en plus de les informer sur les saines habitudes de vie. Rencontré à l’hôtel Le Dauphin au terme de la 6 e journée de son périple, le coureur de 53 ans s’est dit très satisfait de son expérience jusqu’à maintenant. « La journée de mercredi a été très pénible en raison des conditions au sol, mais aujourd’hui [28 novembre] je suis en avance sur mon horaire. »Puisqu’il s’entraîne tous les jours, cet exercice ne fut pas des plus difficiles pour M. Gouin. Coureur depuis plus de 35 ans, ce sport est devenu un véritable « mode de vie » duquel il retire non seulement des bienfaits pour la santé, mais aussi beaucoup de plaisir. C’est précisément ce goût de bouger que le coureur tente de transmettre aux jeunes via la fondation Michel Gouin. « Pour qu’ils aient envie de faire du sport, les jeunes doivent se sentir stimulés. Je fréquente certains groupes d’élèves plusieurs fois durant l’année scolaire et la plupart sont fiers de me montrer qu’ils se sont améliorés. L’important c’est que les jeunes pratiquent une activité par passion », soutient M. Gouin. Que ce soit la course à pied ou un autre sport, l’ultramarathonien croit que le plus important est de bouger. Il s’agissait de la première édition du défi de course à pied D’une capitale à l’autre et Michel Gouin entend bien récidiver l’an prochain.