19 octobre 2017 - 00:00
Première pièce des finissants en théâtre
Croisades, ou donner la parole aux victimes de la guerre
Par: Olivier Dénommée
« J’ai l’impression que cette cohorte-là est très unie et formée de jeunes gens très à l’écoute, autonomes et rigoureux », a dit Benoit Vermeulen au sujet des finissants. Photo François Larivière | Le Courrier ©

« J’ai l’impression que cette cohorte-là est très unie et formée de jeunes gens très à l’écoute, autonomes et rigoureux », a dit Benoit Vermeulen au sujet des finissants. Photo François Larivière | Le Courrier ©

« J’ai l’impression que cette cohorte-là est très unie et formée de jeunes gens très à l’écoute, autonomes et rigoureux », a dit Benoit Vermeulen au sujet des finissants. Photo François Larivière | Le Courrier ©

« J’ai l’impression que cette cohorte-là est très unie et formée de jeunes gens très à l’écoute, autonomes et rigoureux », a dit Benoit Vermeulen au sujet des finissants. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La guerre est une fatalité qui fait rage depuis le début de l’humanité, et qui montre l’incapacité des Hommes à vivre ensemble : c’est avec ces prémisses qu’on présente Croisades, une pièce écrite par le Français Michel Azama en 1988. Les finissants de l’école de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, dirigés par le metteur en scène Benoit Vermeulen, tâcheront de donner la parole aux victimes de ces guerres.


M. Vermeulen émet immédiatement un bémol. « Malgré les horreurs de la guerre, tout n’est pas que noir, et la pièce renferme une certaine dose d’humour », assure-t-il. Croisades, une œuvre non linéaire, met en scène trois « trames » : les vivants, les morts et les personnages emblématiques, plus grands que nature. « Dans Croisades, on est dans l’évocation et non la représentation », confirme-t-il.
Verticalité et inconfort
La scénographie de la pièce a donné bien des maux de tête à l’équipe technique. « Le défi, c’est qu’il y a beaucoup d’objets et de mécanismes sur scène, des choses avec lesquelles les étudiants ne sont pas nécessairement habitués dans leur formation », estime Benoit Vermeulen. Il a aussi ajouté une contrainte de « verticalité » aux finissants, ce qui se traduit bien sûr dans les décors et les costumes, mais aussi dans la trame narrative. « Parce que la menace vient d’en haut. La pièce évolue par des événements qui se passent au-dessus des personnages. » Il fait ici référence à la guerre qu’endurent, impuissants, les personnages impliqués.
Si Croisades promet d’être une pièce inconfortable pour les acteurs, elle le sera tout autant pour le public, alors que l’assistance pourra observer la pièce de trois côtés. Le nombre de places dans la salle Léon-Ringuet sera aussi limité, prévient-on : 150 places par représentation. « On suggère fortement au public d’apporter un coussin. On veut créer de l’inconfort, mais pas tant que ça non plus! », lance le metteur en scène, qui tenait à garder quelques surprises d’ici la première, ce soir.
L’interprétation de Croisades par les finissants en théâtre du Cégep promet d’être « une expérience surprenante, autant par son texte que par ce qu’on en fait », affirme fièrement M. Vermeulen. Sept représentations sont à l’horaire à la salle Léon-Ringuet du Cégep de Saint-Hyacinthe du 19 au 26 octobre : elles débutent du mardi au jeudi à 19 h, vendredi et samedi à 20 h, et dimanche à 16 h. Par contre, c’est relâche le lundi. Les billets sont en vente au coût de 10 $ (ou 5 $ par étudiant), et il faut absolument réserver sa place au 450 773-6800, poste 2408.

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