À partir de la mi-septembre, sept trous seront revampés dans le cadre d’une première phase de travaux qui a été approuvée lors de l’assemblée générale annuelle du club tenue à la mi-février. Les travaux sont évalués à un peu plus de 1,3 M$ et toucheront les trous numéro 4, 6, 7, 8, 9, 11 et 12.
Pour améliorer l’expérience de jeu et la sécurité sur le terrain, des tertres de départ seront refaits, puis des modifications et des ajouts de fosses de sable sont prévus à certains endroits.
La partie la plus importante des travaux consistera toutefois à installer un système de drainage dans les allées dans le but de rehausser la qualité du terrain et du gazon. Des travaux seront aussi réalisés au niveau des stations de pompage d’eau et une réfection des ponts est dans les plans.
À moyen terme, le Club de golf Saint-Hyacinthe souhaite également apporter des améliorations aux autres trous dans une phase subséquente, à l’exception des trous numéro 14 et 15 qui ont déjà fait l’objet de modifications l’automne dernier. Le projet global est estimé à 2,3 M$, incluant la première phase pour laquelle l’aval a été donné.
Il y a plus de 20 ans que le club n’avait pas entrepris de travaux aussi importants. Au fil des années, certaines mises à niveau avaient néanmoins été réalisées.
Ce projet d’envergure aura de plus une signature bien locale. Le mandat pour ces travaux a été confié à l’ingénieur Yves Brousseau et la firme NMP, de Sainte-Madeleine, ainsi qu’à l’architecte de terrains de golf Neil Haworth, originaire de Saint-Hyacinthe. Les deux jouissent d’une solide réputation à l’international.
des finances en bonne santé
De tels travaux pourront être réalisés grâce à la somme d’un peu plus de 2 M$ amassée par le club semi-privé à la suite de la vente d’une partie de son terrain pour un futur agrandissement du Cégep de Saint-Hyacinthe et l’aménagement du deuxième accès vers l’établissement collégial.
« L’argent provenant des ventes de terrains qu’on a faites à la Ville et au Cégep – même si ce n’est pas nous qui avons amorcé ces demandes – va nous permettre de mettre l’accent sur la qualité du parcours et d’amener quelque chose de nouveau pour les membres », a soutenu le président du conseil d’administration du Club de golf Saint-Hyacinthe, Carol Marois, en entrevue avec LE COURRIER.
« Le club était déjà en excellente santé financière, même avant d’avoir ces revenus-là, a poursuivi le directeur général, Bruno Chicoine. Ça nous permet de ne pas avoir à prendre cet argent-là pour rembourser une grosse dette ou replacer une situation financière fragile. On pourra donc investir en totalité cette somme dans nos infrastructures pour se démarquer de la compétition. On a comme ambition de devenir un des parcours semi-privés de 18 trous parmi les meilleurs au Québec et je pense qu’on sera capables d’atteindre cette ambition avec les travaux qu’on va faire. »
Garder le terrain accessible en tout temps
Le projet a été scindé en phases pour éviter de devoir fermer le parcours aux membres. Les travaux débuteront d’ailleurs en septembre pour limiter l’impact sur les membres et les visiteurs au plus fort de la saison.
« Pour tout faire en même temps, il aurait fallu fermer le parcours durant une année complète ou presque, mais on voulait que les membres puissent continuer d’y avoir accès », a indiqué Carol Marois.
À compter du 12 septembre, les membres pourront donc continuer de pratiquer leur sport favori malgré le début des travaux, mais en jouant deux fois les mêmes neuf trous durant leur ronde de golf. Le parcours sera constitué des trous numéro 1, 2, 3, 13, 14, 15, 16, 17 et 18.
« [Pour la première phase de travaux], on a choisi certains trous qu’il était logique de faire un à la suite de l’autre parce qu’il y avait des choses qui étaient liées. Parce qu’on veut faire les choses de la bonne façon, il y a aussi certains trous qui sont plus près des cours d’eau qu’on n’a pas mis dans la phase 1 parce qu’on veut être sûrs d’avoir toutes les autorisations qu’il faut pour travailler près des ruisseaux », a ajouté le président du CA.
Si l’on entend souvent dire que le golf traverse des années creuses, il n’en est rien pour le club maskoutain qui « vit des saisons extraordinaires en matière d’achalandage », atteignant même un nombre de membres qu’on n’avait pas vu depuis des années, selon Bruno Chicoine. « C’est hyper positif. Ça va bien pour le Club de golf Saint-Hyacinthe. Ce sont de belles années qu’on traverse », conclut-il.