« L’année 2017 a été à mon goût, je ne pouvais pas demander mieux! », lance d’entrée de jeu Daniel Bélanger. « J’ai eu le doublé Album de l’année – pop et Spectacle de l’année – auteur-compositeur-interprète à l’ADISQ, alors j’ai l’impression qu’il y a quelque chose que je fais de bien. » De son propre aveu, Paloma est un album beaucoup plus accrocheur que sa précédente sortie, Chic de ville où il explorait le rockabilly.
L’année 2018 en sera une autre de tournée, mais Daniel Bélanger n’a pas encore identifié ses plans futurs lorsque le cycle de Paloma s’achèvera. « La suite n’est jamais prévue d’avance, mais depuis un moment, mon beat est un album aux trois ans », reconnaît-il. Impossible d’avoir une vague idée de la direction qu’il compte prendre ensuite, pour la simple raison qu’il l’ignore lui-même! « J’ai un peu une bucket list de voyageur, je ne veux pas aller au même endroit deux fois », résume-t-il.
Plaisir renouvelé
De passage samedi à Saint-Hyacinthe, Daniel Bélanger propose les incontournables de Paloma, mais aussi les chansons que son public connaît et adore depuis des années. « C’est une fierté de voir que mes chansons ont touché les gens. J’ai toujours du plaisir à jouer mes vieilles chansons parce que je ne les fais jamais avec les mêmes musiciens ni dans le même état d’esprit. » Il sera accompagné samedi de quatre musiciens, dont le Maskoutain Jean-François Lemieux.
Le spectacle du 16 décembre sera le dernier de 2017 pour Daniel Bélanger. Il ne demande rien de plus que de voir de nouveaux visages à son spectacle. « Continuez de venir avec des gens qui ne me connaissent pas encore! », lance-t-il, assuré de passer une très belle soirée dans la Salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde. Sa performance est prévue à 20 h.
Rares sont ceux qui n’ont pas entendu à la radio « Il y a tant à faire » dans la dernière année, au grand plaisir de Daniel Bélanger. « C’est aussi ça le but de la pop, de jouer beaucoup et de rester en tête! » Photo courtoisie
Rares sont ceux qui n’ont pas entendu à la radio « Il y a tant à faire » dans la dernière année, au grand plaisir de Daniel Bélanger. « C’est aussi ça le but de la pop, de jouer beaucoup et de rester en tête! » Photo courtoisie
Peu d’artistes arrivent encore à soulever les foules après 25 ans comme Daniel Bélanger arrive à le faire. La récente consécration à l’ADISQ, à la fois de son album Paloma et de la tournée qui lui est associée, est le signe que l’auteur-compositeur-interprète n’a rien perdu de sa touche.