S’engageant à soutenir de son mieux un milieu agricole qui représente 95 % du territoire, mais seulement 2 % des électeurs, le candidat Breton veut notamment garantir un financement suffisant aux maisons d’enseignement d’ici œuvrant en agriculture, dont l’Institut de technologie agroalimentaire. Il entend aussi assurer le rayonnement du parc industriel La Cité de la biotechnologie, voué au développement de l’industrie agroalimentaire de pointe.
Dans ses tournées de la région, il dit avoir été sensibilisé par les agriculteurs et l’UPA aux problèmes qu’engendrent les longs délais imposés par le ministère de l’Environnement dans le traitement des dossiers émanant du secteur agricole. « Devoir attendre un an avant d’obtenir un certificat de conformité pour procéder à la modernisation de ses infrastructures, c’est inacceptable », soutient M. Breton, un ex-ministre de l’Environnement.
Forcé d’annuler son point de presse de lundi, Daniel Breton s’est exprimé sur ces questions par voie de communiqué. Il y souligne aussi l’importance de l’achat de produits et services locaux, tel que l’illustrait une étude de la maison de sondage Léger réalisée en 2012, rappelle-t-il. « Si, en moyenne, 20 $ de plus par citoyen étaient dépensés chaque semaine pour des biens et services d’origine québécoise, l’impact serait un accroissement de l’activité économique au Québec de plus de 2 % par année. Cela pourrait créer jusqu’à 100 000 emplois de plus et des milliards de plus pour le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Québec. » Il souligne que le Parti québécois a pris sept engagements pour mieux soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
En matière de ruralité, il s’engage entre autres à étendre les réseaux cellulaires et Internet à toute la circonscription, ce que le PQ promet de faire également sur l’ensemble du territoire québécois d’ici 2022.
« Vivre en région ne devrait jamais être perçu comme un sacrifice. Au contraire, nos régions rurales font partie du tissu même de notre territoire et de notre culture », conclut Daniel Breton.