Ce cinquième opus auquel l’artiste a donné le nom d’un volcan situé au Guatémala fait suite à Démon vert fort d’un succès en 2012. Si ce dernier laissait entendre un folk brut accompagné de balades, Santa Maria se distingue par son caractère plus rythmé et plus rock. Mais l’influence de son prédécesseur n’est pas négligeable pour autant.
« En fait, c’est Démon vert qui a donné une direction à Santa Maria. Je l’ai écrit alors que j’étais en tournée. Mais ce sont deux albums très différents. L’un est plus relaxe, tandis que l’autre bouge plus. Je voulais des chansons qui permettraient aux gens de danser », explique Dany Placard.
Alors que ses premiers albums présentaient des histoires inventées de toutes pièces, l’auteur-compositeur et interprète a signé avec Démon vert des textes plus personnels, voire autobiographique.
Des questionnements théologiques à la réalité de la classe moyenne qui a peine à survivre en passant par une déclaration d’amour à sa blonde, il intègre à sa musique des sujets du quotidien, toujours avec une pointe d’ironie.
« Les textes me présentent comme je suis à 38 ans et comment je feel dans le monde présent, dit-il. Le monde que je décris est celui que j’ai connu. Je suis baptisé, non croyant et je viens d’un milieu ouvrier. C’est selon moi une image typiquement québécoise dans laquelle tout le monde peut se reconnaître un peu. »
« Mon but est que les gens aient du plaisir et se sentent bien à l’écoute des chansons, poursuit-il. Je le dis au public également en spectacle : ce soir, on oublie tout et on danse! »
En spectacle au Zaricot le 22 novembre, Dany Placard présentera l’intégral de Santa Maria. Il sera accompagné de trois musiciens.