Inspiré de la bande dessinée The Coldest City d’Anthony Johnston et Sam Hart, le long-métrage met en scène Lorraine Broughton (Charlize Theron), envoyée à Berlin pour récupérer le corps d’un collègue, mais surtout pour trouver la fameuse liste – qui contient le nom des agents secrets occidentaux qui sont en service à l’Est du mur.
Là-bas, elle fera la connaissance d’un collègue du MI6 (le service de renseignement extérieur du Royaume-Uni), David Percival (James McAvoy) qui ne lui inspire pas du tout confiance et d’une espionne française (Sofia Boutella) qui tente de la séduire.
Il s’agit du premier « vrai » film de David Leitch (non crédité sur John Wick), surtout reconnu comme aide-réalisateur et cascadeur ou chorégraphe des cascades. Son expérience dans le domaine lui sert à merveille dans Blonde atomique où les scènes de combat rapproché abondent. Et elles sont franchement bien réalisées, ce qui change des habituelles effusions d’explosifs et de coups de fusil dans les films d’action.
À la direction artistique et à la photographie aussi on s’éclate, prenant le soin de faire revivre l’esprit underground des années 1980 de Berlin avec les graffitis, les néons, les lunettes de soleil et la musique new wave omniprésente (New Order, Depeche Mode, The Cure).
C’est du côté du scénario où le bât blesse : le film s’étire en longueur et on s’y perd un peu entre les différents infiltrés, occidentaux ou non, d’un bord et de l’autre du mur.
Heureusement, Charlize Theron nous fait oublier ces détails. L’actrice est particulièrement en forme et se donne à fond dans son personnage d’espionne à l’éternel poker face.
3 août 2017 - 00:00
Blonde atomique
De l’action à son meilleur
Crédit : Universal
Crédit : Universal
La chute du mur de Berlin - et les quelques jours qui la précèdent - n’aura jamais été présentée de façon aussi sexy et dynamique. Le réalisateur David Leitch semble s’être visuellement gâté avec le survitaminé Blonde atomique, film d’espionnage à l’intrigue parfois boueuse, mais fort divertissant.