Au total, on dénombrait 111 cas actifs de COVID-19 parmi les 183 résidents des Jardins de la Gare en date de mardi, a confirmé le groupe Chartwell, propriétaire de cette RPA. L’éclosion affectait également 18 employés.
Devant l’ampleur de la contamination, Chartwell assure « suivre et même dépasser toutes les directives gouvernementales » pour lutter contre cette propagation. « Nous continuons les tests de dépistage massifs pour les résidents et les employés, et nous déployons des protocoles renforcés de prévention et de contrôle des infections », a indiqué Marie-France Lemay, vice-présidente, opérations et ventes de Chartwell.
Il n’a pas été possible d’identifier de quelle manière le virus a pénétré à l’intérieur de la résidence.
« Toute la population en général est confrontée à un risque accru au cours de cette deuxième vague, qui a inévitablement un impact sur les populations plus vulnérables, surtout dans les zones de forte propagation communautaire, a poursuivi Mme Lemay. Lorsque les personnes ne présentent aucun symptôme ou ignorent qu’elles sont contagieuses, souvent avant que le résultat de test ne soit connu, même nos protocoles très rigoureux et éprouvés ne peuvent pas toujours à eux seuls protéger à 100 % de la COVID-19. »
Pour pallier l’absence d’employés positifs à la COVID-19, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est a maintenu la présence d’effectifs en soins infirmiers aux Jardins de la Gare, en plus de déployer une technicienne en réadaptation physique.
Par ailleurs, un début d’éclosion affecte depuis le 25 décembre le Manoir Deauville, une ressource intermédiaire du secteur Douville à Saint-Hyacinthe. Cinq résidents ont déjà reçu un diagnostic positif à la COVID-19. Des employés ont aussi été infectés, mais on en compterait moins de cinq, selon les données fournies par le CISSS de la Montérégie-Est.