14 août 2014 - 00:00
Symposium en Russie
De Saint-Bernard à Penza, Millette occupe la Russie à sa façonDe Saint-Bernard à Penza, Millette occupe la Russie à sa façon
Par: Émilie Madore
Le Maskoutain en a profité pour produire une deuxième oeuvre, soit « une création qui implique des éléments en équilibre et qui ne tient à peu près sur rien dans l’espace ». Photo Lise Dua

Le Maskoutain en a profité pour produire une deuxième oeuvre, soit « une création qui implique des éléments en équilibre et qui ne tient à peu près sur rien dans l’espace ». Photo Lise Dua

Le Maskoutain en a profité pour produire une deuxième oeuvre, soit « une création qui implique des éléments en équilibre et qui ne tient à peu près sur rien dans l’espace ». Photo Lise Dua

Le Maskoutain en a profité pour produire une deuxième oeuvre, soit « une création qui implique des éléments en équilibre et qui ne tient à peu près sur rien dans l’espace ». Photo Lise Dua

Le sculpteur Claude Millette a réalisé l’oeuvre Arabesque no 1 lors du 7e Symposium international de sculpture monumentale de Penza en Russie. Photo Claude Millette

Le sculpteur Claude Millette a réalisé l’oeuvre Arabesque no 1 lors du 7e Symposium international de sculpture monumentale de Penza en Russie. Photo Claude Millette

Le sculpteur maskoutain Claude MIllette s’est rendu au Pays des tsars en mai dernier pour participer au

Du mouvement dans l’espace, de la danse, de la matière et de la lumière. C’est ce qu’avait en tête Claude Millette au moment de créer sa sculpture en acier inoxydable.

L’idée derrière Arabesque no 1, c’est que des lignes s’entrecroisent pour représenter soit un patineur ou un danseur sur glace. Millette a voulu « présenter une oeuvre minimaliste d’une certaine façon, mais avec quoi les lignes directrices deviennent le propos elles-mêmes ».

« J’aime partir avec la matière dans l’espace, avec les imprévus que cela comporte, et faire les corrections au fur et à mesure, a exposé l’artiste en entrevue au COURRIER. Je suis parti en Russie avec ma maquette et mes dessins techniques et j’ai fait avec les contraintes et les défis techniques imposés par l’environnement de travail là-bas. »

La possibilité de voyager en Russie était très hypothétique au départ pour le résident de Saint-Bernard-de-Michaudville. Quand l’Association internationale de sculpture monumentale lui a envoyé les informations à propos du symposium, il n’y avait pas porté attention jusqu’à ce qu’on lui renvoie d’autres invitations à plusieurs reprises.

« En prenant connaissance des critères de sélection, je me suis rendu compte que ce symposium était pour moi. J’ai été choisi avec 34 autres artistes parmi les 1000 inscriptions que l’organisation avait reçues. »

« L’évènement est organisé par un promoteur immobilier qui est en train de se nantir d’une collection de sculptures et il en fait un des 30 lieux d’intérêt en Russie. Il doit y avoir entre 200 et 300 oeuvres dans le jardin du domaine où l’on retrouve hôtel, centre culturel, musée, et centre de villégiature. »

Perception

« Souvent, les gens me demandent ce que je veux dire avec une pièce, mais en réalité je ne veux rien dire. Je veux que les gens se fassent leur propre perception de la chose parce que c’est ça, à un certain point, l’art. J’ai des intentions au départ, mais d’un point de vue conceptuel, une fois que la pièce est terminée et qu’elle existe, tu te l’appropries ou tu la renies, peu importe », a-t-il raconté.

S’il avait l’occasion d’y retourner, Claude Millette partirait avec un projet plus précis en tête. Lors de son séjour, il a eu l’occasion de réaliser une deuxième oeuvre. Une pièce qu’il reprendra probablement dans une exposition à venir pour l’été.

« Les projets s’enchaînent, j’ai des oeuvres à St-Pie-de-Guire, au Musée des religions à Nicolet, au Musée des Abénakis à Odanak, à la Maison des arts Desjardins de Drummondville et je serai à Dunham cet été. Je suis né en 57 et j’ai 57 ans, j’ai l’impression que c’est mon année de chance! », a conclu l’artiste.

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