Les ventes de maisons ont chuté de 13% par rapport au premier trimestre de 2015 »
Ainsi, 143 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du premier trimestre de 2016, soit une diminution de 13 % par rapport au premier trimestre de 2015. Cette diminution contraste avec une hausse de 8 % à l’échelle provinciale.
Par catégories de propriétés, l’unifamiliale a affiché un bilan négatif des ventes, alors que 98 maisons ont changé de mains, soit 4 % de moins que lors du premier trimestre de 2015. Les transactions de copropriétés ont quant à elles chuté de 19 %, avec seulement 30 unités vendues. Du côté des immeubles locatifs de deux à cinq logements (plex), 15 ventes ont été réalisées au cours des trois premiers mois de l’année, contre 25 à la même période en 2015.
Le nombre de propriétés résidentielles à vendre a pour sa part diminué pour un cinquième trimestre consécutif, alors que pour la période de janvier à mars 2016, on a observé une baisse de 3 % des inscriptions en vigueur. « Le recul continu de l’offre depuis le début de 2015 fait en sorte que les conditions du marché ne se sont pas détériorées, et ce, malgré la baisse des ventes », souligne Normand Racine, président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe et porte-parole de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) pour cette région. « Le segment des maisons unifamiliales demeure relativement équilibré, tandis qu’il y a un léger avantage du côté de l’acheteur pour les copropriétés et le plex », ajoute-t-il.
Le prix médian des unifamiliales a affiché une progression de 2 % par rapport au premier trimestre de 2015, alors que la moitié des maisons se sont vendues à un prix supérieur à 219 000 $. Le prix médian des copropriétés (161 663 $) est quant à lui demeuré inchangé comparativement à l’année précédente.
Finalement, les unifamiliales se sont vendues, en moyenne, en 111 jours lors du premier trimestre de 2016, soit 9 jours de moins qu’à la même période en 2015. Il a cependant fallu six mois en moyenne pour que les copropriétés trouvent preneur.