« Je ne suis absolument pas amer. Je n’ai pas chez moi cette rancune d’avoir échoué. Je souhaite la meilleure des chances à M. Savard-Tremblay », a indiqué tard en soirée René Vincelette, en entrevue au COURRIER.
Cette campagne était la troisième de René Vincelette pour tenter de se faire élire député dans la circonscription de Saint-Hyacinthe-Bagot. En 2008, il s’était présenté sous les couleurs conservatrices, puis en 2015, il avait joint l’équipe Trudeau sous la bannière libérale.
Dernière tentative
Le candidat défait nous a confirmé que c’était la dernière fois qu’il se lançait dans une campagne électorale. « Je pense qu’il est temps de passer le flambeau à quelqu’un d’autre. Il faut être capable de savoir se retirer. Par contre, mon implication auprès de l’association libérale locale se poursuivra. Oui, je vais demeurer actif parce que j’y crois et que je défends mes valeurs », a mentionné René Vincelette.
Son chef Justin Trudeau a réussi à conserver son fauteuil de premier ministre du Canada et formera un gouvernement minoritaire. Le Parti libéral obtient 157 sièges à la Chambre des communes comparativement à 177 sièges lors de la précédente législature.
« Avec un gouvernement minoritaire, les dossiers risquent de ne pas être traités avec la même rapidité. Je crois qu’il peut y avoir de bonnes discussions avec le NPD. Ce sont deux partis politiques qui sont réellement progressistes et qui veulent tous deux aider la classe moyenne », a commenté René Vincelette.
Spontanément, le candidat libéral a tenu à exprimer sa satisfaction envers l’ancienne députée néo-démocrate, Brigitte Sansoucy qui s’est classée en troisième position en récoltant 18,4 % des voix. « Je tiens à remercier Mme Sansoucy pour le travail qu’elle a effectué durant ces quatre années de mandat. Même si elle est d’un autre parti, elle a été présente à Saint-Hyacinthe-Bagot, elle a fait en sorte d’aider la population et de travailler pour les citoyens », a souligné René Vincelette.
Celui-ci va maintenant regagner son poste de vice-président des ressources humaines du Groupe Lacasse à Saint-Pie. « Mon employeur m’a permis à trois occasions de profiter de certains avantages. Le support que j’ai reçu du Groupe Lacasse est phénoménal. J’ai été appuyé au maximum et la direction a cru en moi. »
Les derniers jours de la campagne de René Vincelette ont été assombris par la disparition de plus de 150 pancartes électorales. « La pancarte installée proche de la Porte des anciens Maires a été vandalisée à trois reprises. Je trouve cela triste et inapproprié », a-t-il regretté.