9 mars 2017 - 00:00
Deux toiles exposées à New York
Défi relevé pour Julie Marie-Claude Lemaire
Par: Olivier Dénommée
Lorsqu’elle peint, Julie Marie-Claude Lemaire rentre dans sa bulle, et écoute en boucle une chanson qui l’inspire, de préférence à plein volume!  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorsqu’elle peint, Julie Marie-Claude Lemaire rentre dans sa bulle, et écoute en boucle une chanson qui l’inspire, de préférence à plein volume! Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorsqu’elle peint, Julie Marie-Claude Lemaire rentre dans sa bulle, et écoute en boucle une chanson qui l’inspire, de préférence à plein volume!  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorsqu’elle peint, Julie Marie-Claude Lemaire rentre dans sa bulle, et écoute en boucle une chanson qui l’inspire, de préférence à plein volume! Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lorsqu’elle a décidé de se consacrer à temps plein à la peinture en 2012, Julie Marie-Claude Lemaire s’était donné trois ans pour exposer à Montréal, et cinq pour voir ses toiles à New York. Elle a vu juste, puisqu’elle compte déjà deux expositions dans la métropole québécoise et s’est rendue au sud de la frontière pour le vernissage de l’exposition Women in Arts à la galerie Ward-Nasse, où deux de ses œuvres sont actuellement présentées.


Touriste à Québec et Vieux port de Montréal font partie, jusqu’au 15 mars, de l’exposition collective Women in Arts, proposant des œuvres d’une quarantaine de femmes de partout à travers le monde. Selon l’artiste peintre maskoutaine, ses deux toiles ont retenu le regard du comité de sélection pour le sens de la perspective et les couleurs vives, deux de ses marques de commerce.

Louvre 2022

Maintenant que l’objectif New York a été atteint, quelle est la prochaine étape pour Julie Marie-Claude Lemaire? « Pourquoi pas le Louvre? », lance celle qui espère réaliser ce nouvel objectif d’ici cinq ans. D’ici là, elle continuera de peaufiner son art et de bâtir son portfolio. D’ailleurs, l’année 2017 s’annonce déjà bien chargée. Dès son retour de New York, elle devra se préparer au symposium de Drummondville. Elle participera cet été à Peintres en direct à Belœil puis, cet automne, exposera plusieurs de ses toiles au Bureau de tourisme et des congrès de Saint-Hyacinthe. « Même si mon but est d’exposer ailleurs, ma ville c’est ma ville, et je tiens à avoir au moins une exposition par année ici », insiste la Maskoutaine, qui travaille actuellement sur une série de tableaux portant sur le tourisme. Au moment de l’entrevue, elle se consacrait à une toile présentant un hôtel qu’elle a visité à Cuba.

Passion et persévérance

S’il est plus facile et agréable de parler des succès que des embûches, Julie Marie-Claude Lemaire reconnaît que sa vocation n’est pas la plus simple, étant confrontée à beaucoup d’adversité depuis ses débuts. « Si j’avais écouté tout le monde, je n’en serais pas là aujourd’hui », tranche-t-elle. Cela ne lui a pas empêché de poursuivre sa passion jusqu’au bout, et elle continue de rêver de passer ses journées à peindre à l’extérieur. « Si je le pouvais, je serais dehors tout le temps. Même sous la pluie : ça crée un défi de plus! En ce moment, je commence souvent à l’extérieur, mais je finis mes toiles à la maison plus tard », explique l’artiste peintre.

L’exposition Women in Arts est visible à la galerie Ward-Nasse du quartier SoHo de New York jusqu’au 15 mars. Plus près de nous, Julie Marie-Claude Lemaire sera au 22e Symposium de Drummondville, aux Promenades Drummondville du 10 au 12 mars. 

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