19 décembre 2013 - 00:00
Délices des Cascades : déjà la fin
Par: Martin Bourassa
Les propriétaires de l'épicerie-boucherie Délices des Cascades ont dû se résoudre à fermer boutique moins de deux mois après l'ouverture.

Les propriétaires de l'épicerie-boucherie Délices des Cascades ont dû se résoudre à fermer boutique moins de deux mois après l'ouverture.

Les propriétaires de l'épicerie-boucherie Délices des Cascades ont dû se résoudre à fermer boutique moins de deux mois après l'ouverture.

Les propriétaires de l'épicerie-boucherie Délices des Cascades ont dû se résoudre à fermer boutique moins de deux mois après l'ouverture.

L'aventure de l'épicerie-boucherie Délices des Cascades n'aura pas fait long feu au centre-ville de Saint-Hyacinthe. Moins de deux mois après son ouverture le 14 octobre, les trois partenaires ont rendu leur tablier et fermé boutique.

Richard Laflamme, Yves Bilodeau et Éric Jodoin ont dû se résoudre à mettre la clé sous la porte au début décembre, la rentabilité n’étant tout simplement pas au rendez-vous, et ce, malgré des investissements substantiels pour s’installer dans les anciens locaux de l’épicerie santé La Manne et du Marché Viand-O-Bec.

Cette fin abrupte a pris tout le monde par surprise, autant du côté de la Société de développement centre-ville de Saint-Hyacinthe que de la Corporation de développement commercial (CDC) de Saint-Hyacinthe. « Le propriétaire de la bâtisse tout comme moi sommes très surpris. Un commerce prend souvent deux à trois ans avant d’être rentable. À l’élaboration du plan d’affaires, il faut prévoir plusieurs mois non rentables, pas seulement deux! Cela dit, leur étude de marché devait prévoir un potentiel suffisant s’ils ont décidé d’ouvrir », a expliqué Sylvain Gervais, directeur général de la CDC.Malgré cette conclusion malheureuse, M. Gervais se dit toujours convaincu du potentiel d’une épicerie au centre-ville. « Je ne comprends pas qu’une épicerie sèche (cannage, boîte de céréales, papiers hygiéniques, etc…) ne trouve pas sa place au centre-ville. Que manquait-il alors à cette épicerie pour fonctionner? Juste un peu de temps et un investissement suffisant selon moi. »Au cours des dernières semaines, une autre charcuterie artisanale du centre-ville a aussi fermé ses portes, après seulement quelques mois d’opérations. Il s’agit de la charcuterie Trois Petits cochons établie sur la rue Sainte-Anne.Rappelons que l’expérience de l’épicerie santé La Manne au centre-ville de Saint-Hyacinthe avait duré moins d’un an, soit de novembre 2010 à juillet 2011.

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