22 décembre 2022 - 07:00
Programme triennal d’immobilisations
Démolition du Centre culturel planifiée pour 2024
Par: Sarah-Eve Charland
La Ville de Saint-Hyacinthe prévoit de démolir son Centre culturel et récréatif en 2024. Photothèque | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe prévoit de démolir son Centre culturel et récréatif en 2024. Photothèque | Le Courrier ©

Les jours du Centre culturel et récréatif de Saint-Hyacinthe pourraient bien être comptés. La Ville de Saint-Hyacinthe envisage de procéder à sa démolition en 2024, une opération qui pourrait coûter 1,3 M$.

« Ça fait quelques années qu’on le considère. Le problème, c’est qu’il faut arriver à élaborer un programme triennal d’immobilisations avec le financement disponible. Encore une fois, on a fait le choix de reporter cette démolition-là. Ce n’est pas une petite dépense », souligne le directeur général de la Ville de Saint- Hyacinthe, Louis Bilodeau.

L’immeuble est composé de béton armé et d’amiante complexifiant sa démolition. Dans le programme triennal d’immobilisations (PTI) 2023-2024-2025, on prévoit un montant de 1 364 000 $ en 2024.

En collaboration avec la Société d’agriculture, un comité devrait être formé au cours de la prochaine année afin de réfléchir à la requalification du site. Seulement les estrades extérieures de l’édifice sont utilisées pour les tires de tracteurs, les derbys de démolition et le rodéo extrême. Ces activités se tiennent pendant deux semaines dans le cadre de l’Expo agricole. Ces estrades peuvent accueillir jusqu’à 1800 spectateurs.

« On cohabite ces espaces, mentionne la directrice générale associée de Saint- Hyacinthe, Chantal Frigon. Au bénéfice de toutes les utilisations, on souhaite s’asseoir ensemble et voir quelle sera la meilleure requalification de ces espaces qui seront disponibles après la démolition et le démantèlement des terrains de tennis. »

L’année dernière, la Ville de Saint- Hyacinthe avait donné un contrat à la firme Boulianne Charpentier Architectes afin d’étudier l’avenir du Centre culturel. Le montant du contrat s’élevait à 7191,69 $. La réflexion avait pour objectif d’évaluer la possibilité de revitaliser les estrades, d’améliorer l’apparence du bâtiment et de l’utiliser à des fins d’entreposage. LE COURRIER a demandé à consulter les conclusions de cette étude, mais la réponse se fait attendre.

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