Désirant profiter de l’assemblée générale annuelle du Cégep pour s’adresser à la direction générale et au président du conseil, le journal s’est heurté à une porte close puisqu’aucune période de questions destinée au public ne figure à l’ordre du jour du conseil d’administration. Il a cependant pu assister à toute la rencontre. La directrice des communications et des affaires corporatives de l’établissement, Véronique Blain, a indiqué le soir même que les cégeps n’étaient pas tenus d’avoir une période de questions publique, contrairement aux commissions scolaires et aux centres de santé, par exemple. Elle a ajouté que le point période de questions qui se retrouvait à la fin de l’ordre du jour était réservé à l’usage des administrateurs seulement.
La directrice des communications et des affaires corporatives de l’établissement, Véronique Blain, a indiqué le soir même que les cégeps n’étaient pas tenus d’avoir une période de questions publique, contrairement aux commissions scolaires et aux centres de santé, par exemple.
Elle a ajouté que le point période de questions qui se retrouvait à la fin de l’ordre du jour était réservé à l’usage des administrateurs seulement.
Effectivement, la loi sur les collèges d’enseignement général et professionnel ne stipule pas qu’une période de questions publique est obligatoire, ce que confirme la Fédération des cégeps.
LE COURRIER n’a pas non plus été en mesure de poser ses questions après l’assemblée puisqu’une réunion du comité exécutif suivait et que les personnes concernées « seraient trop fatiguées », selon Mme Blain.
Les parties ont toutefois convenu d’une rencontre le lendemain matin. Invité à commenter la situation quelques jours plus tard, le président du conseil d’administration, René Vincelette, a reconnu que « si quelqu’un arrivait pour poser une question au conseil, il appartiendrait au président d’y répondre. […] Ce serait à lui de bien gérer son assemblée », en parlant des citoyens. M. Vincelette avait auparavant signifié, à l’intention des journalistes, que lorsque ceux-ci sont bien préparés pour poser des questions et que l’interlocuteur ne l’est pas, cela n’aide en aucun cas le droit à l’information, un principe auquel il adhère. « Nous aussi avons le droit d’être préparés. Je n’ai aucun problème à répondre à vos questions si vous acceptez que je doive parfois me renseigner avant de vous répondre. » Interrogés sur leur façon de faire, les cégeps de Granby et de Saint-Jean-sur-Richelieu ont indiqué qu’ils n’inscrivaient pas non plus de période de questions publique à leur ordre du jour. Saint-Jean-sur-Richelieu a expliqué que le conseil d’administration pouvait accorder le droit de parole en assemblée, tandis que Granby a souligné qu’il était possible de poser des questions après la rencontre.
Invité à commenter la situation quelques jours plus tard, le président du conseil d’administration, René Vincelette, a reconnu que « si quelqu’un arrivait pour poser une question au conseil, il appartiendrait au président d’y répondre. […] Ce serait à lui de bien gérer son assemblée », en parlant des citoyens.
M. Vincelette avait auparavant signifié, à l’intention des journalistes, que lorsque ceux-ci sont bien préparés pour poser des questions et que l’interlocuteur ne l’est pas, cela n’aide en aucun cas le droit à l’information, un principe auquel il adhère.
« Nous aussi avons le droit d’être préparés. Je n’ai aucun problème à répondre à vos questions si vous acceptez que je doive parfois me renseigner avant de vous répondre. »
Interrogés sur leur façon de faire, les cégeps de Granby et de Saint-Jean-sur-Richelieu ont indiqué qu’ils n’inscrivaient pas non plus de période de questions publique à leur ordre du jour.
Saint-Jean-sur-Richelieu a expliqué que le conseil d’administration pouvait accorder le droit de parole en assemblée, tandis que Granby a souligné qu’il était possible de poser des questions après la rencontre.
Je n’ai aucun problème à répondre à vos questions si vous acceptez que je doive parfois me renseigner avant de vous répondre. »
– René Vincelette