Le dossier de la Métairie est clos. Le projet va se faire au grand plaisir de Bernard Barré et des autres suiveux. Mais il va coûter tout un bras, et même une jambe, on vous avertit d’avance. Ne venez pas vous plaindre.

Bien entendu, les partisans du projet vont dire et colporter que le projet va se réaliser à l’intérieur des paramètres budgétaires fixés. En jonglant avec les taxes, on trouve même le moyen de faire croire au monde que le projet pourrait se faire pour 200 000 $ de moins que le budget de 8,5 M$ établi.Dans les faits, rien n’est plus faux. Il y a déjà belle lurette que le budget de 8,5 M$ est défoncé sur papier du moins. Même avant que le premier coup de marteau ne soit donné, on peut déjà parler d’une phase I de 9 ou 9,2 M$.Au montant de 8,3 M$ qui reste pour agrandir et rénover la Métairie, il faut ajouter pour 843 000 $ de travaux divers. Ceux-ci concernent la démolition, le désamiantage et la démolition d’un bâtiment, l’aménagement d’un stationnement et l’achat d’équipement pour garnir la Métairie. Ceux qui prétendent que le projet rentre parfaitement dans le cadre financier promis par la Ville vous mentent en pleine face et omettent de dire qu’il en coûtera en plus près de 300 000 $ en frais d’exploitation annuels pour loger à prix fort 14 organismes culturels à l’intérieur d’une bâtisse de 26 500 pieds carrés.Et considérant que la réserve pour imprévus n’est que de 4 %, soit environ 200 000 $, il est loin d’être certain que le budget prévu suffira en cas de pépins. Et des pépins ne sont pas inhabituels dans des travaux de rénovations ou de construction. Pensez au projet de construction du centre aquatique et vous aurez assurément des frissons.Des frissons ou des hauts le coeur, c’est selon…

M.B.